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HISTOIRE D'HERACLES (HERCULE) dans la mythologie grecque

Qui a inspiré Heraclès ?

La  mythologie grecque est une tradition vivante. Elle n'a pas été fixée à un moment

 donnée. Au contraire, elle a toujours été une matière que les poètes ont aimé

 forger à leur manière pour le grand plaisir de leur public. Les auteurs de

 tragédies notamment ont accru la "matière" mythologique, développant des

 intrigues autour de personnages peu connus.

Il en de même dans d'autres genres poétiques et à d'autres époques.

Héraclès a fait l'objet de nombreux récits, mais il n'existe pas une cohérence

parfaite entre tous les textes qui l'évoquent. 

  

Les 12 travaux d'Hercule

1) LE LION DE NEMEE

Tuer ce monstre et le ramener à Eurysthée constitue le premier des douze travaux qu'Héraclès doit accomplir. À son arrivée à Cléones, le héros s'arrête dans la hutte d'un laboureur, nommé Molorchos, qui veut lui offrir un sacrifice, comme à un dieu. Refusant pareil honneur, Héraclès lui demande d'attendre un mois. Ce mois écoulé, ou bien il méritera un sacrifice au titre de héros mort, ou bien il aura tué la bête, auquel cas Molorchos pourra alors offrir le sacrifice à Zeus sauveur.

 

Un soir, Héraclès surprend le lion sur le versant d'une colline, après le repas de la bête. Dissimulé, il tire sur elle à coup de flèches. Mais il s'aperçoit rapidement que le monstre est invulnérable. Ses flèches, offertes pourtant par Apollon, rebondissent sur son cuir. Le lion charge, Héraclès évite l'assaut. Il combat armé seulement de sa massue en bois d'olivier. Il en frappe le lion, puis l'étouffe, brisant sa massue dans la mêlée. (Une autre version veut que Héraclès parvint à enfermer le lion dans son antre, et l'étrangla de ses deux mains.) Il l'écorche en utilisant les propres griffes du monstre pour entamer la peau coriace. Il nettoie la peau (que ni le feu, ni le fer ne peut entamer) et s'en revêt. Zeus met le lion dans le firmament, au nombre des constellations. Molorchos est en train de sacrifier au héros lorsque soudain Héraclès arrive à Cléonae. À son retour à Tirynthe, le héros lance la peau aux pieds d'Eurysthée, qui en est si terrifié qu'il saute dans une jarre pour s'y cacher. Il ordonne à Héraclès de déposer dorénavant ses trophées à l'extérieur de la ville et de ne communiquer avec lui que par l'intermédiaire de son héraut, Coprée.
 

2) L'HYDRE DE LERNE

Le monstre est décrit de façon différente selon les différents contes et mythologie. Plus récemment, il a été décrit comme ayant un corps de dragon et sept têtes. La tête centrale était la « tête intelligente » qui dirigeait le corps et qui était immortelle. Chaque fois qu’un vaillant chevalier la coupait, deux nouvelles têtes poussaient.

Dans la mythologie de la Grèce antique, cette redoutable créature habitait les royaumes aquatiques et les marais. Elle possédait un corps de chien et entre 5 et 1000 têtes. Encore une fois, la tête centrale est immortelle et faite en partie d’or. Ces têtes se régénéraient doublement lorsqu'elles étaient tranchées. De plus, l'haleine soufflée par les multiples gueules exhalait un poison radical, même durant le sommeil de l'animal. Le monstre ravageait le bétail et saccageait les récoltes.

Héraclès, recouvert de sa peau de lion pour se protéger des morsures, attira la bête hors de son repaire en lui décochant quelques flèches enflammées. L'Hydre apparut accompagnée d'un crabe (ou une écrevisse géante) envoyé par Héra dans le but de distraire Héraclès lors du combat. Agacé par les pincements du crabe, Héraclès l'écrasa du talon.

Héra en fera une constellation : celle du Cancer à côté de celle du Lion.

Débordé par les multiples regénérations céphaliques, Héraclès appela Iolaos, fils d'Iphiclès, à la rescousse. Sur l'ordre de son oncle, il enflamma quelques arbres et utilisa des brandons afin de cautériser les moignons de cou. Quant à la tête immortelle, elle fut tranchée et enterrée, encore sifflante, sous un rocher.

Héraclès dépeça l'animal et en recueillit le venin pour en imprégner ses flèches, ce qui provoqua indirectement sa mort. Le sang qui s'écoulait de la carcasse se déversa dans le fleuve Anigros (?) en répandant une odeur pestilentielle.

Eurysthée refusa cet exploit car Héraclès avait bénéficié de l'aide de Iolaos.

 Autres versions [modifier]
Héraclès devait assécher le marais de Lerne. Les sources qui alimentaient le marais, filtraient le sol en permanence et rendaient vains ses efforts. Le marais fut ainsi comparé à l'hydre, et les sources aux têtes renaissantes.
Pausanias admettait qu'il existait une hydre beaucoup plus grande que d'ordinaire avec un venin puissant, mais d'après lui, c'est Pisandre de Caminos qui exagéra la description de l'Hydre, afin de la faire paraître plus terrible et de donner plus de force à ses vers.
Les cités environnantes de Mycènes étaient soumises à Eurysthée, sauf une : Lerne, gouvernée par un roi du même nom. La seconde tâche d'Héraclès consista à soumettre cette ville et à détruire une citadelle nommée « Hydre » gardée jour et nuit par cinquante archers postés au sommet d'une tour. La tour fut assaillie et, à chaque fois qu'un archer était abattu, deux autres venaient le remplacer. Le roi Lerne fit appel à l'armée d'un mercenaire carien nommé Crabe dans le but de renforcer ses lignes. Héraclès fit de même avec l'aide de Iolaos, venu avec des renforts thébains. La tour fut incendiée et l'armée de Lerne anéantie.

 

3) LA BICHE DE CERYNIE AUX PIEDS D'AIRAIN

 Aux dires de Callimaque de Cyrène, cinq biches rapides, de la stature d'un taureau, paissaient sur les bords du fleuve thessalien Anauros, au pied du mont Parrhasion. Bien que femelles et donc par nature dépourvues de bois, ces animaux avaient des cornes dorées et des sabots d'airain.

Artémis les pourchassa, et en captura quatre qu'elle attela à son quadrige. La cinquième s'échappa en traversant le Céladon jusqu'à la colline de Cérynie. Le cervidé étant de ce fait consacré à Artémis[Pourquoi ?], il était défendu de la toucher et à fortiori de la tuer.

Suivant le désir d'Eurysthée, Héraclès poursuivit l'animal toute une année, sans l'atteindre. La biche finit cependant par s'épuiser, et se réfugia sur le mont Artémission. Elle voulut traverser le fleuve Ladon, quand Héraclès lui décocha une flèche entre l'os et le tendon de la patte, l'immobilisant sans qu'une goutte de sang ne fut versée. Il chargea l'animal sur ses épaules et traversa l'Arcadie pour se rendre chez Eurysthée. En chemin, il rencontra Artémis et Apollon, qui l'accusèrent de sacrilège pour avoir maltraité la bête. Le chasseur s'en récusa et fit ressortir l'obligation dans laquelle il se trouvait, rejetant la responsabilité sur Eurysthée. La colère d'Artémis s'apaisa et elle l'autorisa à se rendre à Mycènes à condition de relâcher ensuite sa protégée sans lui faire de mal.

D'après Pindare, la biche n'est autre que la Pléiade Taygète, qu'Artémis métamorphosa pour la soustraire aux avances de Zeus. L'auteur raconte que Héraclès poursuivit l'animal à travers l'Istrie, dans le pays des Hyperboréens et jusque chez les Bienheureux. La poursuite l'entraîna donc au-delà de l'Arcadie et au terme de cette chasse, il aurait trouvé l'olivier sauvage qui servira de couronne au vainqueur des jeux Olympiques.

La version contradictoire et isolée d'Euripide raconte que la Biche, de taille gigantesque, vivait dans les bois d'Oenoé, en Argolide et ravageait les récoltes. Héraclès la tua et consacra les bois de l'animal dans le temple d'Artémis Œnoatis afin de se concilier avec la déesse.

 

4) LE SANGLIER D'ERYMANTHE

Le quatrième travail d'Héraclès consistait à capturer vivant le sanglier d'Érymanthe. Cette bête sauvage faisait des dégâts sur le territoire de Psophis, en descendant du mont Érymanthe, en Arcadie.

En traversant Pholoé, Héraclès reçoit l'hospitalité du centaure Pholos, fils de Silène et d'une nymphe méliade. Lors du repas, il offre à Héraclès des viandes cuites, se contentant pour sa part de manger de la viande crue. Comme Héraclès lui réclame du vin, il lui répond qu'il a peur d'ouvrir une jarre qui appartenait en commun aux Centaures. Héraclès insiste fortement et lui demande de l'ouvrir.

Peu après, les centaures, ayant senti l'odeur du vin, arrivent armés de pierres et de gourdins à l'entrée de la grotte. Héraclès met alors en fuite les premiers qui osent entrer (Anchios et Agrios) en leur lançant des tisons ardents. Il pourchasse ensuite les autres de ses flèches jusqu'au cap Malée. Là, les centaures se réfugient auprès de Chiron que les Lapithes avait chassé du Pélion. Acculés par Héraclès, ils se pelotonnent derrière Chiron tandis qu'Héraclès les vise avec son arc. Mais une flèche traverse le bras d'Élatos et se plante dans le genou de Chiron.
 Affligé, Héraclès accourt, retire la flèche du genou de Chiron et applique sur la plaie des médecines que Chiron lui avait lui-même données. Mais la blessure est incurable et Chiron se retire au fond de sa grotte, terrassé par la douleur. Il désire mourir mais ne le peut parce qu'il est immortel. Alors Prométhée demande à Zeus de devenir immortel à la place de Chiron. Zeus accepte et place alors Chiron au firmament qui devient la constellation du Centaure. Les derniers centaures rescapés s'enfuient dans toutes les directions : certains gagnent le mont Malée, Eurytion va à Pholoé, et Nessos au fleuve Événos. Poséidon reçoit les autres à Éleusis et les cache sous une montagne.

Entre-temps, Photos resté dans sa grotte, extrait d'un cadavre une des flèches d'Héraclès et s'étonne qu'une si petite chose ait pu tuer des créatures si grandes. La flèche — empoisonnée — glisse de sa main, frappe son pied et le tue immédiatement. Héraclès revenant ensuite à Pholoé, voit que Photos est mort et l'enterre. C'est ainsi que meurent les deux seuls centaures bons et sages de la mythologie grecque.

Héraclès se rend alors à la chasse au sanglier. Il le poursuit et le fait sortir à grands cris de son fourré. La neige épaisse fatigue considérablement le sanglier et Héraclès peut ainsi le capturer avec un nœud coulant. Il le rapporte alors à Mycènes à son cousin Eurysthée. Effrayé par le sanglier vivant, son cousin se cache à nouveau dans la grande jarre de bronze à demi-enterrée.

 

5) LES ECURIES D'AUGIAS

Le nettoyage des écuries d'Augias est l'un des douze travaux d'Héraclès (ou d'Hercule chez les Romains).

Augias, roi d'Élide, possédait, comme son père Hélios, d'énormes troupeaux de bétail. Ses écuries étaient tellement sales qu'on ne pouvait plus y rentrer, elles n'avaient plus été nettoyées depuis plusieurs dizaines d'années.

Il fut exigé d'Héraclès qu'il nettoyât leurs étables en une seule journée, ce qui n'avait jamais été fait auparavant. Il y réussit en détournant les fleuves Alphée et Pénée, si bien que leur cours traversa les lieux en entier.

Ce travail ne fut cependant pas comptabilisé car Eurysthée prétexta qu'Héraclès avait demandé à Augias de le payer pour accomplir la tâche. Augias ne versa d'ailleurs jamais ce paiement (il avait promis un dixième de son troupeau) et chassa Héraclès quand il vint le lui réclamer. Irrité, Héraclès leva une armée, prit la ville d'Élis et tua Augias et tous ses fils sauf un, Phylée, qui avait pris le parti d'Héraclès. En récompense, le héros le plaça sur le trône d'Élide, le faisant ainsi succéder à son père

 

6) LES OISEAUX DU LAC SYMPHALE

Dans la mythologie grecque, les oiseaux du lac Stymphale étaient des oiseaux monstrueux, se nourrissant de chair humaine , qui infestaient les bois entourant le lac Stymphale, en Arcadie, utilisant les pointes acérées de leurs plumes de bronze (selon encore une des nombreuses versions) comme flèches, pour tuer hommes et bêtes et les dévorer. Certaines légendes racontent qu'ils avaient juste les griffes et le bec d'airain.

Afin de réaliser l'un de ses douze travaux, Héraclès les effraya au moyen d'un gong de bronze fabriqué par Héphaïstos, transperça de ses flèches un certain nombre d'oiseaux, puis chassa le reste.

 Une autre légende raconte qu'Héraclès commença d'abord par les tuer à l'aide de ses flèches, mais ils étaient tellement nombreux et se reproduisaient si vite, qu'à la fin de la journée Héraclès n'avait plus de flèches et que les oiseaux étaient plus nombreux que dans la matinée. Héraclès, dans un mouvement de rage, frappa alors son épée contre son bouclier, ce qui fit fuir les oiseaux. Il continua jusqu'à ce que tous les oiseaux tombent dans le lac et se noient.

 

7) LE TAUREAU DE l'ÎLE DE CRETE (CRETOIS)

Dans la mythologie grecque, le taureau crétois est une créature fantastique, qui est assimilé, selon les auteurs soit :
- Au taureau blanc offert par Poséidon à Minos pour être sacrifié, dont Pasiphaé tomba amoureuse et de qui elle   conçut le Minotaure ;
- soit à celui dont Zeus prit la forme pour enlever Europe et l'amener en Crète.

En tout cas, Héraclès reçut pour tâche de le capturer vif (le septième de ses douze travaux) car le taureau (blanc dans la légende de Poséidon) était devenu furieux et dévastait les récoltes de l'île : il y parvint en sautant sur lui et en lui saisissant les cornes. Il revint en Grèce sur le dos de l'animal à travers la mer qui sépare la Crète de Tyrinthe en Argolide, dont le roi est Eurysthée. Celui-ci, ayant vu l'animal, le relâcha : le taureau erra un temps à travers la Grèce et s'installa finalement près de Marathon. Là, il se rendit coupable de plusieurs méfaits, avant d'être terrassé par Thésée.

 

8) LES CAVALES DE DIOMENE (CHEVAUX)

Héraclès reçut l'ordre de lui dérober ses chevaux pour son huitième travail. Il s'en empara et, les menant à l'écart du palais, y retourna pour assommer Diomède. Il donna alors son corps moribond à dévorer
à ses propres cavales. Aussitôt, selon la légende, elles redevinrent herbivores.
Selon une version de la légende, il amena avec lui plusieurs jeunes gens pour l'aider, dont Abdère, son compagnon. Abdère fut tué par l'une des juments. Héraclès l'enterra et fonda autour du tombeau la ville d'Abdère.
 Les animaux furent alors apprivoisés, et Héraclès les fit venir à Argos, au roi Eurysthée.

Selon la tradition, Bucéphale, cheval d'Alexandre le Grand, descendait de l'une des juments de Diomède.

9) LA CEINTURE D'HIPPOLITE

Dans la mythologie grecque, Hippolyte ou Hippolyté  est une reine des Amazones, fille d'Arès. Sa légende diffère beaucoup selon les sources. Elle se confond tantôt avec Antiope, elle aussi reine des Amazones — l'une ou l'autre étant d'ailleurs désignée comme mère d'Hippolyte, fils de Thésée — tantôt avec Mélanippe ; Antiope et Mélanippe sont parfois désignées aussi comme ses sœurs.

 Mythe [modifier]
Elle est surtout célèbre pour la « ceinture d'Hippolyté », qui est l'objet d'un des douze travaux d'Héraclès.

La fille d'Eurysthée convoitait la ceinture donnée à Hippolyté, reine des Amazones, par son père Arès. Eurysthée ordonna à Héraclès de s'en emparer.

Hippolyté était sur le point de la lui remettre quand Héra sema le trouble. Durant la bataille qui suivit, Héraclès tua Hippolyté, dont il prit la ceinture. Dans une autre version, c'est l'une de ses sœurs qui est tuée, tandis qu'elle est enlevée par Thésée ; ou encore c'est Penthésilée qui la tue, involontairement, puis lui succède comme reine des Amazones.

Chez certains auteurs, Héraclès fit prisonnière Mélanippe, l'auxiliaire d'Hippolyté, qui lui remit la ceinture comme prix de sa liberté.

La ceinture, dans un tel cadre, représente un objet recherché pour sa valeur symbolique au sein d'une tribu. Les populations de la fin du néolithique ont en effet porté cette pièce vestimentaire qu'on a retrouvé dans nombre de sépultures des premiers âges des métaux un peu partout en Europe, composée d'un disque de métal plus ou moins précieux sur le devant, et plus ou moins ouvragé selon la classe sociale de ceux ou celles qui la portait ; autrement dit un peu comme les hidalgos espagnols, qui après la découverte des amériques, portaient en sautoir leur colliers d'anneaux d'or composant leur fortune.

 

10) LES TROUPEAUX DE BOEUFS DE GERYON

Dans la mythologie grecque, Géryon  est le fils de Chrysaor et de Callirrhoé.


C'était un Géant à trois têtes, ou à trois corps, qui vivait loin à l'ouest, dans une île du nom d'Érythie, dans le cours de l'Océan. Il y faisait paître un troupeau de bétail magnifique, avec l'aide de son bouvier Eurytion et de son chien Orthos.

Héraclès, pour se procurer les « bœufs de Géryon » (le dixième de ses douze travaux), dut voyager jusqu'aux extrêmes confins de l'Occident. Hélios admira tant la témérité d'Héraclès, qui banda son arc dans sa direction quand la chaleur le dérangea, qu'il lui donna sa nacelle d'or dans laquelle il avait l'habitude de naviguer jusqu'à Érythie. À la fin du voyage, Héraclès érigea deux colonnes (Calpée et Abyla), les colonnes d'Hercule, une de chaque côté du détroit de Gibraltar.

Ayant atteint l'île, Héraclès tua Orthos, Eurytion et Géryon lui-même, puis emporta son bétail soit dans la nacelle d'or, soit au cours d'un long voyage par voie terrestre en traversant l'Espagne, la France, l'Italie et la Sicile, en atteignant même la mer Noire, et connaissant ainsi de nombreuses autres aventures (voir notamment Éryx) avant de rentrer chez lui sain et sauf. Durant ce voyage de retour, Charybde, fille de Poséidon et de Gaïa, vola à Héraclès une partie du troupeau de Géryon  : elle fut foudroyée par Zeus et changée en un gouffre marin. De même, toujours au cours de ce voyage de retour vers la Grèce, Héraclès en perdit aussi à cause de Scylla qui dévora une partie des boeufs (d'où l'expression « tomber de Charybde en Scylla »).

 

11) LES POMMES D'OR DU JARDIN DES HESPERIDES

Dans la mythologie grecque, les pommes d'or du jardin des Hespérides désignent les pommes données par Gaïa à Héra comme cadeau de noces et conservées par les Hespérides, filles d'Atlas dans un jardin aux confins du monde.

Héraclès, chargé de rapporter les pommes à Eurysthée (un de ses douze travaux), eut beaucoup de mal à trouver son chemin, et obligea Nérée à lui indiquer la direction du jardin. Selon une autre version, c'est Prométhée qui lui indiqua cette route, par reconnaissance pour l'avoir libéré du Caucase où il était enchaîné.

Après avoir tué Ladon, le dragon qui gardait le jardin, Héraclès emporta les pommes. Selon une autre version, il incita Atlas à aller chercher les pommes et soutint le ciel à sa place pendant qu'il s'exécutait. Certains prétendent qu'Atlas refusa alors de reprendre son fardeau, et qu'il fallut qu'Héraclès utilisât la ruse pour le lui faire reprendre.

Selon certaines interprétations, les pommes d'or seraient en réalité des oranges. En effet, les oranges étaient encore inconnues des Grecs et celles-ci ressemblent à des pommes d'une couleur étrange.

 

12) LE CHIEN CERBERE

Dans la mythologie grecque, la descente aux Enfers est le dernier des douze travaux d'Héraclès, et le seul explicitement mentionné chez Homère.

Héraclès, après avoir été préalablement initié aux mystères d'Éleusis, et avec l'aide des dieux Hermès et Athéna, descendit aux Enfers, près du cap Ténaron en Laconie. Alors qu'il se trouvait là, il libéra Thésée mais ne put en faire autant pour Pirithoos.

C'est peut-être à cette occasion qu'Héraclès blessa le dieu Hadès lui-même d'une flèche, ainsi que le mentionne Homère. Héraclès attrapa le chien Cerbère aux trois têtes, en le saisissant au cou, puis il le ligota pour l'apporter à Eurysthée, mais le relâcha quelque temps après pour le rendre à son rôle de gardien des Enfers.

Ce mythe suggère peut-être qu'en surmontant la mort, Héraclès gagna finalement l'immortalité.

 

MORT ET APOTHEOSE

Héraclès épousa ensuite Déjanire, fille d’Œnée. Face au grand fleuve Événos en proie à une crue exceptionnelle, Héraclès vit que, s’il pouvait facilement le franchir, il ne pouvait le faire en portant Déjanire.

Se présenta alors à eux un centaure nommé Nessos qui proposa d’aider Déjanire à franchir le fleuve, tandis qu’Héraclès nagerait de son côté. Lorsqu’Héraclès arriva, il vit que Nessos tentait d’abuser de Déjanire. Il prit alors une flèche enduite du poison de l’Hydre de Lerne et la décocha entre les omoplates de Nessos. À l’agonie, ce dernier tendit sa tunique à Déjanire et lui dit de la tremper dans son sang puis de l’offrir à Héraclès afin de s’assurer ainsi pour l’éternité de sa fidélité.

Bien plus tard Déjanire, craignant de perdre son époux qui s’était épris d’Iole la fille du roi Eurytos, remit la tunique à Lichas qui insista pour qu’il la revêtît. Héraclès sentit cependant que le vêtement le brûlait ; tentant de s’en défaire, il constata que sa peau partait avec, en lambeaux. Il comprit alors le piège dans lequel Déjanire s’était laissé prendre : le sang du centaure était souillé par le poison de l’Hydre de Lerne, qui avait tué Nessos et qui maintenant tuait le fils de Zeus. Faisant ériger un bûcher, il s’y jeta tandis que Déjanire se pendait. Zeus (Athéna ou Hermès selon les versions) le fit monter sur l´Olympe parmi les dieux .

Sur l´Olympe, Héraclès put se réconcilier avec Héra, devint immortel et fut consacré dieu des ephèbes. Il y épousa en outre la déesse de la jeunesse, Hébé, et ils eurent ensemble deux enfants. Selon d'autres versions, sa mort n'aurait été qu'un passage nécessaire pour se séparer des éléments hérités de sa mère mortelle, Héraclès ayant gagné son immortalité dans son enfance après avoir tété le lait d'Héra.

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