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HISTOIRE DES PERLES 

 

 


Les perles sont de petites billes blanches créées par certains mollusques, principalement les huîtres.

 Quand un objet irritant passe à l'intérieur de la coquille, l'animal réagit en entourant l'objet d'une couche de carbonate de calcium CaCO3 sous la forme d'aragonite ou de calcite. Ce mélange est appelé nacre.

 

Autrefois uniquement obtenues par le hasard, les perles font aujourd'hui l'objet d'une culture.

Elle a été mise au point par les Japonais du début du XXe siècle aux années 70.

Depuis, le secret de leur technique s'est répandu dans tout les archipels de l'océan Pacifique, et la Polynésie française est le principal producteur.

 

 Joaillerie
Les perles sont utilisées pour confectionner des bijoux depuis l'Antiquité ; elles étaient appelées les larmes d'Aphrodite.

 Les familles romaines qui en avaient les moyens achetaient à leur filles une ou deux perles chaque année, afin qu'elles aient un collier complet à leur majorité.

Elles doivent leur brillance iridescente (proche de l'arc-en-ciel) de la réflexion et de la réfraction des couches superficielles translucides de nacre. La brillance est d'autant plus fine que les couches sont plus fines et nombreuses.

 

Les perles sont souvent blanches, parfois avec une teinte crème ou rose, mais peuvent être teintées en jaune, vert, bleu, marron ou noir. Les perles noires sont très chères car très rares ; leur production augmente toutefois sensiblement, notamment en provenance de Polynésie.

 

La valeur des perles est déterminée par leur brillance, leur couleur, leur taille, et leur symétrie.

La brillance est le plus important des critères pour juger de la qualité d'une perle, surtout pour les joailliers, mais plus la perle est grosse, plus elle se vend cher.

 Les grosses perles parfaitement rondes sont très rares, et très recherchées pour des colliers à plusieurs rangs.

 

Les perles sont divisées en huit formes de base : rondes, semi-rondes, bouton, larme, poire, ovale, baroque (irrégulière), et baguée.

 

Les perles parfaitement rondes sont les plus rares et les plus chères, et montées sur des colliers, ou de simples rangs de perles.

Les perles en forme de larmes sont plus utilisées en pendants (d'oreilles ou de cou) ; les perles irrégulières sont le plus souvent utilisées dans des colliers ou des pièces de joaillerie où la forme irrégulière peut être cachée, et laisser croire à une perle parfaitement ronde.

Les perles bouton sont légèrement aplaties autour de la perle, et peuvent être utilisées pour des colliers, ou pour des pendants ou des boucles d'oreille, où la partie arrière de la boucle est cachée, ce qui permet de laisser croire à une perle plus grosse et ronde.

Les perles en larme et en poire sont utilisées dans les boucles d'oreille, ou comme perle centrale du collier.

Les perles baroques, totalement irrégulières, ont parfois une forme intéressante qui permet de les monter en collier. Les perles baguées sont caractérisées par les arêtes concentriques autour du corps de la perle.

Les perles sont pesées en grains ; un grain de joaillier vaut 0,05 grammes (avant la Révolution française, 0,053 grammes). Il y a 75 grains dans un momme (3,75 grammes).


 Culture des perles 

 

Les premiers essais de culture des perles sont anciens : les Chinois introduisaient des statuettes de Bouddha dans les huîtres en guise de nucleus.

Le Suédois Carl von Linné et un Français font des essais, mais ce sont les Japonais To Kichi Nishikawa, Tatsuhei Mise et surtout Kokichi Mikimoto (1858-1954) qui réussissent à mettre la technique au point, et en font une industrie.


Beaucoup d'huîtres meurent après la greffe : environ dix pour cent immédiatement, et dix pour cent dans les deux ans.

Un tiers des huîtres rejettent le nucléus et la nacre sécrétée par le greffon forme alors un keshi (graine de pavot en japonais), une sorte de perle manquée.

Un cinquième des huîtres greffées produisent une perle inutilisable. Sur les trente pour cent de greffons donnant une perle utilisable, seul un pour cent font des perles parfaites.

Dans certaines variétés d'huîtres, on pose un noyau contre la coquille : c'est le mabé, une demi-perle enchassée dans de la nacre. C'est Coco Chanel qui rendit ces mabés « populaires », montés en boucles d'oreille.


 Perles d'Akoya 


Ce sont les perles de culture de tradition japonaise (mais il commence à s'en produire plus en Chine).

Elles sont obtenues depuis plus d'un siècle par introduction d'un greffon dans des huîtres de mer, et font entre 2 et 9 mm de diamètre. Elles sont naturellement jaunes, vertes et crèmes, mais sont retraitées pour devenir champagne, blanches ou argentées.


 Perles d'Australie (ou des Mers du Sud) 


Elles sont parmi les plus solides et les plus grosses. Elles aussi obtenues selon la technique japonaise, et ont une grande variété de teintes (plus foncées en Australie et dans le Pacifique). Pinctada Maxima


 Perle de Tahiti, Mabé et Keshi
 
Perles de Tahiti
Mabé Ce sont deux types particuliers de perles de culture de Tahiti.


La culture des perles a fait l'objet d'essais depuis les années 20, mais c'est seulement depuis 1965, et grâce à l'aide de Japonais, qu'elle a vraiment décollé. La production de perles vert sombre ou noires est très demandée.

Les huîtres de Polynésie (variété Pinctada) forment des perles (dites perles noires) plus grosses mais un peu moins belles que les perles du Japon (huîtres de variété Akoya).
On incise la poche reproductrice de l'huître pour y greffer un petit morceau du manteau d'une autre huître.

Le manteau est l'organe de l'huître qui sécrète la nacre et forme la coquille.

 En même temps que ce greffon, on introduit un petit nucléus (souvent un morceau de coquillage) qui servira de noyau aux sécrétions du greffon qui formeront une perle.

Ce sont souvent des Japonais qui viennent en Polynésie, pendant quelques mois à la saison propice, pour effectuer les greffes. Ils sont payés non pas à prix d'or mais à prix de perle pour leur savoir-faire. Les greffes réussissent dans 25 à 30 % des cas.


 Perles d'eau douce (ou de Chine) 


Elles sont cultivées depuis le XIIIe siècle en Chine, par l'introduction de boue ou de bois, ou de perles ratées, dans des moules d'eau douce. Les qualités sont très variables, de laiteuse ou même sans éclat à brillante. Les tailles obtenues varient entre 2 et 13 mm de diamètre. La production annuelle atteint 800 tonnes.


 Perles célèbres 


Perle Régente ;
Perle Pérégrine : ayant appartenu à Philippe II d'Espagne et offerte par Richard Burton à Liz Taylor ;


la Perle d'Allah : découverte en 1934 aux Philippines dans une palourde, la plus grosse de toutes, elle pesait 300 grammes (6370 grains) et mesurait 22,5 cm sur 12,5 cm ;


la Arco Valley Pearl : 2301 grains (78 x 41 x 35 mm), de forme baroque aurait été offerte à Marco Polo par l'Empereur de Chine. Elle est actuellement en France.


la Perle d'Asie : 2300 grains (115 grammes) ;


la Hope : 1700 grains (85 grammes), mais irrégulière ;


la Reine des Perles : 109 grains, appartenait à la Couronne de France, disparue en 1792 ;


la Croix du Sud : assemblage de neuf perles en forme de croix, trouvé en 1874 en Australie.

 

 

 

 

 


 


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