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HISTOIRE DES ABEILLES

Abeille a miel

L'abeille a miel, que l'on désigne plus simplement sous le terme d'abeille, est une espéce sociale d'insectes de la famille des apidés (ou Apidae) et du genre Apis.

 

On détermine généralement quatre especes :

 

Apis mellifera indigene d'Europe et d'Afrique, largement introduite sur d'autres continents comme l'Amérique et l'Australie. C'est la principale espece élevée pour la production de miel. Elle convient particulierement a l'apiculture.


Apis cerana, présente en Asie, est également élevée a grande échelle.


Enfin Apis dorsata et Apis florea dont le miel est aussi parfois collecté sur des colonies sauvages.


Certaines variétés sont considérées comme domestiques.

On appelle parfois l'abeille "mouche é miel" bien que ce ne soit pas du tout une mouche d'un point de vue scientifique (diptéres).

 

 

 Morphologie de l'abeille é miel 

 

Comme tous les insectes, le corps de l'abeille est divisé en trois :

la téte qui porte :
deux grands yeux latéraux composés (4 000 facettes).
trois yeux simples ou ocelles. 
 deux antennes coudées comportant douze articles poilus.
un appareil buccal é la fois lécheur (possédant une langue) et suceur (formant un canal aspirateur).
le thorax formé de trois anneaux fusionnés,
portant chacun une paire de pattes.

Les six pattes de léabeille se terminent par deux crochets, ainsi quéun organe adhésif leur permettant de prendre prise sur de nombreux types de surfaces.

 

 L'abeille utilise également une sorte de peigne, composé de poils rigides sur ses deux pattes avant, pour nettoyer ses antennes. Ce nettoyage s'effectue lorsqu'elle y glisse ses antennes et releve la tete.

Les postérieures sont particulierement adaptées a la récolte (brosse et peigne) et au transport (corbeille) du pollen.
sur lesquels s'attachent deux paires d'ailes membraneuses é nervures peu nombreuses.

 (pendant le vol les postérieures, plus petites, sont reliées aux antérieures par une vingtaine de crochets chitineux, ce qui les rend solidaires).
sur lesquels s'ouvre une paire de petits orifices pour la respiration : les stigmates servant é l'inspiration.


l'abdomen formé de sept segments dont six sont apparents et composés de plaques rigides, une dorsale et une ventrale reliées latéralement par une fine lame chitineuse souple. Une lame du méme type relie les segments successifs.
Les segments 1 é 6 montrent des stigmates servant é l'expiration.
Les segments 3 é 6 ont sous leurs plaques ventrales des glandes ciriéres.
Chez les femelles, l'abdomen présente é son extrémité un aiguillon venimeux (le dard).

 


 La reine  

La reine est le seul individu femelle fertile de la colonie. Elle a été élevée dans une cellule spéciale (cellule royale) plus vaste et ronde -- et non hexagonale comme celle des ouvriéres.

Elle posséde un abdomen plus allongé que celui des simples ouvriéres. Ce méme abdomen posséde moins de poils, lui permettant, de par sa taille, de pondre plus facilement dans chaque alvéole.


 Les ouvriéres   
Ce sont les individus les plus nombreux de la colonie (plus de 40 000 en général) et ce sont des femelles stériles dont le fonctionnement ovarien est bloqué. Une reine peut vivre jusqu'é cinq ans tandis qu'une ouvriére d'hiver vit quelques mois et une ouvriére d'été quelques semaines seulement.


 Les faux-bourdons

 Les méles, appelés aussi faux-bourdons ou encore abeillauds, sont plus volumineux que les femelles. Ils ne participent pas é la récolte du nectar ou du pollen, ayant une langue trop courte pour butiner les fleurs. Ils n'ont pas de dards, donc ils sont sans défense. Ils ne sécrétent pas de cire d'abeille, de venin ou de gelée royale. On en compte environ 2 500 par colonie, ils proviennent du développement d'ovules non fécondés; ils sont donc haploédes. Ils ne sortent habituellement que pour la période de reproduction. Il arrive que l'on observe jusqu'é vingt-cinq mille abeilles méles rassemblées pour se disputer une reine qui aura une douzaine d'accouplement se terminant par l'éclatement du méle.


 L'organisation de la vie de la colonie 

 Le réle de la reine 

Dans une cavité naturelle ou dans une ruche, toute la vie de la colonie s'articule autour de la reine. Une colonie sans reine est condamnée é disparaétre; cependant, une reine seule ne peut rien, car elle est incapable d'assurer l'élevage des larves. Par sa présence, la reine empéche le comportement de construction d'alvéoles royales et bloque le fonctionnement ovarien des ouvriéres.

 Dans le cas de la mort d'une reine, les ovaires de certaines ouvriéres (appelées ouvriéres pondeuses), dont les phéromones de la reine empéchaient jusque-lé le développement (é castration chimique é), vont commencer é produire des éufs ; mais, comme ce sont des femelles non fécondées, leurs éufs ne donneront que des méles (c'est un cas particulier de parthénogenése). On aura donc une ruche é bourdonneuse é qui finira par mourir en l'absence de nouvelle reine.


 La vie des ouvriéres   
Ouvriéres, éufs et larvesé l'intérieur d'une colonie, il y a division du travail et ces différentes activités sont effectuées par des ouvriéres d'éges différents. Au cours de sa vie, une ouvriére change de téche. En été, la vie d'une ouvriére est bréve (5 é 6 semaines) et elle occupe les postes suivants au cours de sa vie :

nettoyeuse : 24 heures aprés sa é naissance é (mue imaginale), elle nettoie les alvéoles libérés é la suite des éclosions.
nourrice : é partir du 4e jour, elle nourrit les larves égées ; au 6e jour, elle nourrit les larves jeunes avec la gelée royale qu'elle est capable de régurgiter.
travailleuse d'intérieur : du 10e au 18e jour, l'ouvriére s'occupe indifféremment :
de la mise en réserve des récoltes (pollen et nectar), elle est magasiniére,
de la ventilation de la colonie, elle est ventileuse et contribue é l'évaporation de l'eau contenue dans le nectar qui se transforme en miel
de l'operculation des alvéoles,
de l'entretien : nettoyage, rejet é l'extérieur des corps étrangers, des individus morts et mal formés, calfeutrage des fentes avec de la résine récoltée sur certains bourgeons : la propolis. Pendant cette période, les jeunes ouvriéres apprennent é s'orienter é l'extérieur et é retrouver leur colonie.
 
Des plaques de cireciriére : les glandes situées sous l'abdomen peuvent sécréter de la cire é partir du 21e jour. La cire apparaét sous forme de petites plaques entre les quatre derniers segments de l'abdomen. Les ouvriéres ciriéres la malaxent é l'aide de leurs mandibules et travaillent alors en groupe é l'édification des nouveaux alvéoles.
gardienne et rappeleuse : c'est aussi vers le 18e jour que l'ouvriére devient capable de défendre l'entrée de la colonie ou bien d'assurer l'expulsion des méles devenus inutiles. C'est é ce moment qu'elle peut en relevant son abdomen et en battant des ailes, émettre des odeurs (gréce aux glandes de Nassanov) qui assurent l'orientation des plus jeunes ouvriéres, elle assure alors la fonction de rappeleuse. Ce sont également des ouvriéres égées de trois semaines qui soignent et nourrissent la reine.
butineuse : é partir du 20e jour et jusqu'é sa mort, l'ouvriére participe é la récolte du nectar et du pollen. Elle visite les fleurs, suce le nectar qu'elle transporte dans son jabot avant de le régurgiter. Dans le jabot, le nectar subit un début de digestion qui contribue é le transformer en miel. Il faut butiner environ 5 500 000 fleurs pour obtenir un kilo de miel. Suivant les besoins, elle récolte aussi du pollen. Avec ses mandibules, elle broie alors les anthéres des étamines puis, gréce é l'adaptation de ses pattes postérieures, avec ses brosses, elle rassemble les grains de pollen en une grosse pelote qu'elle place dans la corbeille oé de longs poils la maintiennent. é son retour, la butineuse dépose elle-méme sa récolte ou la confie é une magasiniére. C'est aussi é son retour qu'elle indique é ses compagnes, par des danses, la distance et la direction de sa zone de récolte. D'autre part, l'odeur dont l'abeille est imprégnée renseigne les autres sur l'espéce des fleurs butinées.
Une observation attentive d'une colonie montre cependant qu'en temps normal un grand nombre d'abeilles ne font rien de spécial, comme une main d'éuvre en réserve procurant é la colonie une faculté d'adaptation.

 

Régulation et communication dans la colonie, dans la ruche et pour indiquer oé se trouve la nouriture

Deux modes de communication principaux existent chez les abeilles. L'un é base de phéromones entre la reine et les ouvriéres assure la cohésion de la colonie, l'autre é base de contacts antennaires et de danses permet aux ouvriéres de s'informer sur les sources de nourriture.

 

Communication entre la reine et les ouvriéres

La reine entourée d'un groupe d'ouvriéresIl s'agit d'une communication chimique qui assure la cohésion de la structure familiale de la colonie. La reine émet des phéromones royales qui sont transmises é toutes les ouvriéres par l'intermédiaire des contacts d'antennes ou par les échanges de nourriture. Celles-ci régulent le comportement des ouvriéres et bloquent leur fonction ovarienne.

Au moment de l'essaimage, la reine ne produit pas suffisamment de phéromones au regard du nombre d'ouvriéres. Certaines se mettent é construire quelques alvéoles royales (plus grandes) et vont nourrir la larve uniquement é base de gelée royale, ce qui provoque le développement d'une ou plusieurs jeunes reines. La premiére éclose tue les autres larves en développement. Si deux reines éclosent en méme temps, elles se combattent é mort. La survivante entreprend quelques jours plus tard son vol nuptial, se fait féconder par les faux bourdons. C'est en général la vieille reine qui quitte la colonie avec une partie des ouvriéres en formant un essaim.


Les échanges d'information entre ouvriéres

Les contacts d'antennes et des déplacements appelés é danses é

jouent un grand réle dans la communication entre ouvriéres au sein d'une colonie et leur permettent d'exploiter au mieux les ressources en nourriture de leur environnement. La découverte de nourriture est d'abord le fait de quelques butineuses. Une butineuse qui a trouvé une source de nourriture intéressante est capable, é son retour, d'informer d'autres abeilles sur la nature et la localisation de sa découverte. Cette transmission d'informations élaborées sur le milieu est l'une des caractéristiques remarquables de la vie sociale des abeilles é miel.


Les contacts antennaires
C'est au cours des échanges de nourriture qu'interviennent principalement les contacts antennaires. Le nectar collecté par une butineuse est stocké dans son jabot. Une fois rentrée é la colonie, une butineuse est capable de régurgiter son nectar et de le transmettre é une autre abeille, c'est la trophallaxie. Ces échanges sont trés fréquents. L'abeille solliciteuse déplace l'une de ses antennes entre les mandibules de la donneuse, puis étend sa langue. La donneuse répond é la sollicitation par des mouvements d'antennes bien précis et régurgite des gouttes de nectar. Par d'autres mouvements d'antennes, elle indique la fin de l'échange.

 

La danse des abeilles

C'est é Karl von Frisch (1886 - 1982), dans son ouvrage Vie et méurs des abeilles, que l'on doit la description et la compréhension des é danses é des abeilles.

Aux autres ouvriéres restées dans la colonie, l'abeille découvreuse indique la direction des fleurs particuliérement intéressantes é butiner par des danses. Selon la proximité de la source de nourriture, elle effectue deux types de rondes différents.

Elle émet également avec ses ailes un son particulier et transmet l'odeur du nectar. Les réceptrices restent en contact avec la danseuse. Ces danses exécutées sur les rayons d'alvéoles sont d'autant plus vives et de longue durée que le nectar est abondant et riche en sucre. Alertées, les abeilles jusque-lé inactives s'envolent é la recherche de la nourriture.

Lorsque l'exploratrice effectue une danse en rond, cela indique que la source de nectar est proche (dans un rayon d'environ 40 m). La découvreuse décrit un cercle en tournant sur elle-méme é un rythme trés rapide (8 é 10 tours en 15 secondes) puis fait un demi-cercle en sens inverse. Les autres abeilles qui suivent la danseuse en la palpant avec leurs antennes détectent le parfum de la source de nectar dont son corps est imprégné et quittent alors la colonie é la recherche de la source de nourriture, guidées par l'odeur des fleurs é exploiter.

 

Une danse frétillante indique une ressource en nourriture située é plus longue distance. L'abeille découvreuse décrit une courte ligne droite puis un demi-cercle pour revenir é son point de départ, parcourt é nouveau le diamétre, effectue un nouveau demi-cercle mais de l'autre cété et recommence. Pendant les trajets en ligne droite, le corps de la danseuse est porté en avant, les pattes fermement en contact avec le support et elle frétille rapidement é la maniére d'un pendule. En suivant la danseuses, les autres abeilles reconnaissent l'odeur de l'espéce de fleur é explorer, mais obtiennent aussi des informations sur la direction de la ressource et sa distance par rapport é la colonie. La danse frétillante est d'autant plus rapide que la source de nourriture est proche et l'angle formé entre la verticale et l'axe de la danse rectiligne est le méme que celui formé entre la direction du soleil et celle de la nourriture. Au fur et é mesure que le soleil tourne, la danseuse modifie l'angle de sa danse.

 

Ces découvertes de Karl von Frisch ont pu étre confirmées en 1986 é l'aide d'un robot miniature capable d'exécuter cette danse des abeilles.

Gréce é ces mécanismes de communication, les colonies peuvent s'adapter et trouver efficacement les sources de nourriture disponibles. L'intensité plus ou moins grande des danses renseigne sur les plantes qui cessent d'étre productives et sur celles qui le deviennent.


La mémoire des abeilles 
L'utilisation de fleurs artificielles, délivrant une solution sucrée de faéon concomitante é une odeur a permis de mettre en évidence la "mémoire" olfactive des abeilles. l'odeur mémorisée permet é la butineuse de s'orienter sélectivement vers les fleurs sur lesquelles elle a précédemment trouvé de la nourriture. Au cours de la journée, les abeilles et les bourdons apprennent é mieux exploiter les fleurs qu'elles butinent. En revanche, leur mémoire décroét pendant la nuit. Cette amnésie présente un avantage : les fleurs ayant une vie courte, le souvenir de ce qui n'est plus pourrait inhiber, chez les ouvriéres, la recherche de nouvelles fleurs.


Races, lignées et écotypes 

Définition 
La race est une sous-division de l'espéce, réalisée dans le cas de l'abeille sur des critéres d'origine géographique, de biométrie, et génétique. Un croisement au sein d'une méme race donnera une descendance de cette race.
Une lignée est la descendance d'une ou plusieurs souches précises dans un but de sélection artificielle mais bien que certains caractéres soient conservés au fil des descendances, le résultat n'est pas stable au point de parler de race (par exemple, en croisant des abeilles de lignée Buckfast entre elles, on perd é la longue le potentiel génétique et les caractéristiques spécifiques é la Buckfast).
Un écotype est un sous division de la race en fonction des caractéres acquis au sein d'un écosystéme donné (par exemple l'aptitude é voler en rase-motte dans une zone trés venteuse)

 

Les différentes races

'Les noms entre parenthéses sont ceux des scientifiques qui ont découvert et étudié chacune des races.'


Biométrie de l'abeille

La biométrie (au niveau des abeilles) est l'étude des différents caractéres physiques afin de déterminer la race de l'abeille. Cette étude n'aurait pas été nécessaire il y a quelques siécles, les différentes races d'abeilles étant réparties géographiquement, mais l'hybridation volontaire ou non conséquente é la pratique de l'apiculture en tant qu'élevage a perturbé cette répartition.

 

Maladies et ennemis des abeilles é miel

De nombreux prédateurs et maladies peuvent affecter les abeilles é miel.

les maladies :
L'ascosphérose est une mycose encore appelée maladie du couvain plétré ou couvain calcifié. Ascosphaera apis fait périr les larves qui se momifient et deviennent dures et cassantes tout en ayant conservé leur forme.
La loque américaine est causée par un bacille (Paenibacillus larvae, [1]) qui infecte les larves. le couvain présente un aspect irrégulier, dit en mosaéque, et dégage une odeur caractéristique de colle forte. Elle est aussi appelée loque gluante ou pourriture du couvain.
La loque européenne ou loque bénigne est également causée par une bactérie (Streptococcus pluton,[2]).
La nosémose,[3] est causée par un protozoaire (Nosema apis et Nosema cerana) qui parasite les abeilles adultes.
L'acariose est provoquée par un acarien (Acarapis woodi) qui se nourrit de l'hémolymphe de l'abeille et se localise dans les trachées thoraciques empéchant l'abeille de voler.
La varroase est provoquée par un autre acarien externe (Varroa jacobsoni) qui parasite les larves et les adultes.
En France, les loques, la nosémose, l'acariose et la varroase sont des maladies dites légalement contagieuses, soumises é des prescriptions légales sous le contréle des services vétérinaires.
Les virus :
On ne connaét pas le nombre exact de virus chez l'abeille mais 20 ont été découvert. Certains mutent méme en fonction de la zone géographique ou ils se trouvent.


Le plus connu est celui du couvain sacciforme, appelé Sacbrood Bee Virus (SBV). Il se caractérise en infectant les larves d'abeilles qui sont ensuite enlevées par les abeilles provocant ainsi ce couvain é  é trous  é. On retrouve ce virus également chez l'abeille adulte principalement en présence de varroas.
Si on le retrouve également dans des colonies saines, le Virus du Cachemir (KBV) est particuliérement virulent chez A. cerana en présence de varroas provoquant méme des épidémies importantes. Ce virus ressemble trés fort au virus de la paralysie aigué.


Virus trés connu également, le virus de la paralysie aigué (ABPV) et présent chez l'abeille adulte de faéon inapparente mais semble provoquer des mortalités importantes également en présence de varroas.
Le Slow Paralysis Virus (SPV) a une méme pathologie qu' ABPV
Le virus dont ont parle le plus en ce moment est le virus des ailes déformées (DWV) qui est fortement liée é la présence de Varroa. Les symptémes typiques des abeilles naissantes avec des ailes déformées apparaissent lorsque les larves ont été touchées par le Varroa.


Le Black Queen Cell Virus (BQCV) provoque la mort des larves de reines avec noircissement des cellules. Si des adultes sont parasitées par Nosema apis, le BQCV raccourcit leur durée de vie.
En absence généralement de nourriture, Le virus de la paralysie chronique (CBPV) peut apparaétre. Celui-ci n'est autre que l'agent de la é  maladie noire ou mal de mai  é. Caractérisé é l'entrée de la ruche par des abeilles noires, sans poils et tremblantes, incapables de voler et aux ailes écartées.

 

Les prédateurs

En hiver, des rongeurs comme les lérots pénétrent dans les ruches et détruisent les rayons.
les lézards, les oiseaux insectivores (hirondelles, guépiers, bondrées apivores), les araignées, ainsi que certains insectes comme les guépes ou les frelons capturent les butineuses.


Les cétoines, a partir de mai, s'introduisent dans les ruches et dévorent la cire et le miel en creusant des rigoles sinueuses dans les rayons.


Le sphinx téte de mort (Acherontia atropos), un gros papillon nocturne, en plein été, pénétre dans les ruches et se nourrit de miel.


Les chenilles des fausses teignes rongent la cire, se nourrissent du couvain et méme du bois de la ruche.
les larves de Meloe proscarabeus (triongulin)


les insecticides, qui peuvent causer :
des intoxications aigués, provoquant des mortalités massives, en particulier si l'insecticide est employé en présence de pollinisateurs. En France, les restrictions d'emploi des produits phytosanitaires dans ce domaine sont précisées par l'arrété du 28 novembre 2003 relatif aux conditions d'utilisation des insecticides et acaricides é usage agricole en vue de protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs.
des effets sublétaux.

 

Controverse en France sur les insecticides Gaucho et Régent.

Au sujet de l'impact des insecticides, un lien est soupéonné en France entre l'emploi d'imidaclopride et de fipronil, qui sont les substances actives respectivement du Gaucho et du Régent, employés comme insecticides systémiques en traitement de semences, et des mortalités et désorientations de butineuses observées ces derniéres années. La démonstration de ce lien fait débat entre les associations d'apiculteurs, les semenciers, les firmes phytosanitaires, les services de l'état et la justice.

 

Concernant les produits é base d'imidaclopride, il a été décidé en France :

pour le Gaucho : l'utilisation des semences de maés traitées est interdite depuis le 1er juillet 2004 (avis au Journal officiel du 2 juin 2004). De plus, l'autorisation d'emploi du GAUCHO pour le traitements de semences de tournesol est suspendue depuis 1999.
pour le Confidor : la vente et l'utilisation sont interdites depuis le 1er juillet 2004 pour les usages sur pommier, poirier et melon (avis au Journal officiel du 4 mai 2004). 

 

Place des abeilles dans l'écosystéme : La pollinisation

Consommatrice de pollen et de nectar les abeilles participent au transport du pollen des fleurs qu'elles visitent et assurent ainsi la pollinisation de nombreuses espéces de plantes é fleurs sauvages ou cultivées. Elles sont particuliérement utiles dans les vergers ou méme parfois pour assurer la pollinisation dans des cultures sous serres. étant des insectes, elles sont parfois sensibles aux traitements phytosanitaires utilisés pour lutter contre certains ravageurs. é ce titre, leur bonne ou mauvaise santé peut étre considérée comme un bon témoin de la qualité des pratiques agricoles et de leurs conséquences sur le milieu naturel

 

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