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Requin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


 

Les requins sont des poissons cartilagineux appartenant au super-ordre des selachimorpha et sont apparus au dévonien, il y a environ 350 millions d'années. Ils ont adopté leur forme moderne depuis le crétacé, il y a 100 millions d'années, signe d'une adaptation parfaite à leur milieu.

Ils font partie de la classe des chondrichthyens qui regroupe, en outre, les raies et les chimères. Ils sont répartis en 465 espèces organisées en 35 familles, présentes dans tous les océans du globe, et dont, seulement, une douzaine sont considérées comme dangereuses pour l'homme.

La plupart des requins sont des prédateurs, voire des superprédateurs pour certains, mais les plus grandes espèces, comme le requin baleine (rhincodon typus) ou le requin pélerin (cetorhinus maximus), ne se nourrissent, principalement, que de plancton en filtrant l'eau de mer.

 

Description [Le requin se caractérise par sa silhouette fuselée, particulièrement hydrodynamique, et ses nageoires pectorales et dorsales, ainsi que sa nageoire caudale hétérocerque (de forme asymétrique). Il est pourvu d'un squelette entièrement cartilagineux et de cinq à sept fentes branchiales latérales selon les espèces.

La taille du requin varie selon les espèces, de 15 à 20 cm pour les plus petits, comme le requin nain (Squaliolus laticaudus) et le requin pygmée (Euprotomicrus bispinatus), à plus de 18 mètres pour le plus grand, le requin baleine (Rhincodon typus).

Sa peau est rugueuse, recouverte d'innombrables denticules cutanées, des écailles osseuses placoïdes d'origine dermique et épidermique, qui le protègent contre les parasites et améliorent sa pénétration dans l'eau.

Les machoires du requin présentent des particularités uniques dans le monde animal. Elles sont entièrement mobiles, indépendantes, et garnies de plusieurs centaines de dents réparties sur plusieurs rangées dont seule la dernière est fonctionnelle, les autres étant des dents de remplacement. Les dents, dont la forme varie selon les espèces, sont renouvelées en permanence tout au long de la vie du requin, et sont spontanément remplacées par une dent de la rangée suivante lorsqu'elles tombent ou sont abîmées. Fixées sur un tissu fibreux très solide, elles se redressent vers l'extérieur lorsque le requin ouvre la gueule, ce qui lui permet de mordre plus facilement une proie et de la maintenir fermement grâce à la concavité des dents.

Son foie, qui peut représenter jusqu'à 25 % de son poids, est constitué à 90 % de squalène, et lui sert principalement à compenser son absence de vessie natatoire pour se stabiliser, mais également de réserve énergétique.

Distribution

Les requins sont présents dans toutes les mers et tous les océans du globe, à l'exception de l'Antarctique. Quelques espèces, comme le requin bouledogue (carcharhinus leucas), sont capables de vivre en eau douce ou peu salée (fleuves, rivières, estuaires, lacs). Il leur arrive de remonter certains fleuves jusqu'à plus de 3 000 km à l'intérieur des terres, comme par exemple dans le Zambèze et le lac Victoria, en Afrique. Des membres d'une espèce (Pristiophoridés) vont même se reproduire dans le Lac Titicaca, en Amérique du Sud.

Certaines espèces sont pélagiques, d'autres côtières ; on trouve des requins depuis la surface jusqu'à 2 500 mètres de profondeur environ.

Locomotion

Les requins utilisent essentiellement leur nageoire caudale pour se mouvoir. Afin de respirer, ils sont obligés de nager en permanence, même à faible vitesse, afin de maintenir un courant d'eau apportant suffisamment d'oxygène à leurs branchies. Il arrive cependant que certains requins, plus particulièrement ceux vivant à proximité de récifs, se reposent sur le fond en se mettant face au courant, ce qui est suffisant pour qu'ils capturent l'oxygène nécessaire à leur métabolisme.

Certaines espèces, comme le requin mako (Isurus oxyrinchus), sont capables d'atteindre des vitesses de pointe de l'ordre de 50 km/h. Les denticules présents sur la peau des requins provoquent des micro-perturbations qui facilitent l'écoulement hydrodynamique et le rendement de la nage en créant une couche limite d'eau permanente contre la peau, ce qui fait qu'ils glissent dans l'eau facilement.

Contrairement à la plupart des autres poissons, ils n'ont pas de vessie natatoire pour se stabiliser en profondeur mais utilisent le squalène, huile présente dans leur foie, de densité moindre que l'eau pour corriger leur flottabilité négative.

Des données récentes acquises par satellite ont montré qu'un grand requin blanc nommé "Nicole" a effectué une migration d'Afrique du sud vers l'Australie. La distance d'environ 11000 km a été couverte en 99 jours soit une vitesse moyenne de 4,6 km/h.

Reproduction

La plupart des requins se reproduisent dans l'océan ; cependant des membres de certaines espèces (Pristiophoridés) choisissent les lacs (Amérique centrale). Contrairement aux autres poissons, les requins ont un mécanisme de reproduction peu efficace ; et très rarement observé. La maturité sexuelle est atteinte tardivement (plusieurs années), le nombre d'individus par portée est très faible (d'un individu à quelques centaines selon les espèces) et la durée de la gestation est particulièrement longue (de 7 mois à 2 ans).

Le développement des embryons n'est pas identique selon l'espèce considérée ; il peut être :

 

Dans tous les cas à sa naissance le requin est autonome.

 

 

Les requins ainsi que les raies ont développé au fil de l'évolution des sens complémentaires particulièrement bien aboutis sans lesquels ils ne pourraient prétendre à leur position de prédateurs. La combinaison de ces sens permet la détection d'une proie potentielle à grande distance et une extrême précision à très courte distance même en absence de lumière ou même si la proie est enfouie sous le sable.

Audition Le requin perçoit les sons sur une gamme de fréquence de 10 à 800 Hertz, mais plus particulièrement de 10 à 100 Hertz ce qui correspond aux bruits émis par des poissons blessés.

L'excellente propagation des sons dans l'eau (environ 1 500 m/s), couplée à la précision de son ouïe permet au requin de déceler une proie à plusieurs milliers de mètres, tout particulièrement dans le cas du naufrage d'un bâtiment, tant ce bruit est important et porte loin sous l'eau.

Olfaction L'olfaction est également un sens particulièrement développé chez le requin, qui lui permet de détecter une source odorifère à plusieurs centaines de mètres de distance.

Il dispose pour ce faire de deux narines différenciées, chacune placée d'un côté de son nez, derrière les plis de Schneider. Lorsqu'il nage, cela crée un flux d'eau sur ses cellules sensorielles, et le requin s'oriente vers le côté où l'influx sensoriel est le plus fort. La sensibilité est accrue par le mouvement de balancier de la tête lors de la nage, qui lui permet de balayer un couloir plus large.

Des expérimentations ont montré que le requin était couramment capable de déceler du sang de mammifère dans des concentrations de l'ordre de 0,01 ppm (1 partie de sang pour 100 millions de parties d'eau), et des dilutions d'extrait de thon de l'ordre de 0,0025 ppm. Dans certaines conditions, certains sujets d'expérimentation ont répondu positivement à des dilutions de l'ordre de 0,1 ppb (0,0001 ppm).

Cette chémoréception permet également aux requins de distinguer des eaux de salinités différentes.

Ligne latéraleLa ligne latérale est un organe de mécanoréception spécialisé dans la détection des variations de pression sur une gamme de fréquence de 25 à 50 Hz.

Couplée à son audition, elle joue un rôle déterminant et confère au requin l'aptitude de détecter précisément jusqu'à quelques centaines de mètres, les perturbations aquatiques pouvant provenir des mouvements d'une proie potentielle, par exemple.

La ligne latérale joue aussi un rôle d'écholocation. Lorsque le requin se déplace, il crée une onde de déplacement sous la forme d'une perturbation hydrodynamique. Lorsque cette perturbation rencontre un autre corps ou un obstacle, elle est modifiée et cette modification est perçue par la ligne latérale.

Elle sert également au requin pour s'équilibrer dans l'eau.

Vision

La plupart des requins ont une excellente vision même si elle diffère de celle de l'être humain, elle repose surtout sur le contraste et la détection de mouvements. Les requins chassant en profondeur disposent en plus d'un mécanisme d'amplification de la lumière. Le grand requin blanc présente la particularité de voir en sortant la tête hors de l'eau tout en s'adaptant à l'indice de réfraction de l'air ; cela lui permet de repérer des mammifères marins sur le sable ou les rochers.

Électro-réception Le requin est pourvu de deux organes nommés « ampoules de Lorenzini ». Ces organes sont capables de détecter des variations infimes de champ électrique. Cela lui permet de se repérer grâce au champ magnétique terrestre mais surtout de détecter l'activité électrique produite par le corps de proies enfouies dans le sable et aussi de poissons en "détresse".

ToucherLa peau du requin constituée de denticules est capable, en cas de contact avec un corps étranger, d'effectuer une analyse chimique de l'intrus. En effet, sa peau est parcourrue de fossettes sensorielles reliées par des nerfs au cerveau.

Gustation , placés à l'intérieur de la gueule, réalisant une analyse chimique des aliments potentiels. Contrairement à une idée reçue, le requin n'hésite pas à recracher, immédiatement, un aliment qui ne lui convient pas. Ainsi, le requin blanc produit, généralement, des morsures d'exploration, et, il est faux de dire qu'ils avalent tout ce qui se présente à eux. Le requin-tigre semble, néanmoins, être la seule exception connue : il arrive que l'on retrouve dans leurs cadavres, des plaques d'immatriculation, des sacs plastiques ou autres débris flottants.

Conservation

Les requins sont intensivement pêchés, parfois pour leur viande mais le plus souvent -uniquement- pour leurs ailerons qui constituent l'ingrédient principal de mets (soupe et bouchées) appréciés des asiatiques. Le nombre de requins tués annuellement dans le monde a été évalué dans les années 1980 à au moins à 100 millions d'individus. Toutefois, l'intensification de la pêche et l'augmentation de la demande pour les ailerons de requin laissent à penser que ce nombre est fortement sous-évalué aujourd'hui. Près de 10% des espèces d'élasmobranches (requins et raies) figurent sur la liste rouge de l'IUCN et sont menacés d'extinction à des degrés divers. La maturité sexuelle tardive, la durée particulièrement longue de la gestation ainsi que la faible production d'embryon rend les requins particulièrement vulnérables à la surexploitation.

Danger pour l'hommeSeules cinq espèces sont qualifiées de dangereuses compte tenu de leur taille et de leur régime alimentaire : le requin tigre (Galeocerdo cuvieri), le requin blanc (Carcharodon carcharias), le requin bouledogue (Carcharhinus leucas) le requin mako (Isurus oxyrinchus) et le requin longimane (Carcharhinus longimanus).

Le requin n'est tout de même pas un animal inoffensif. Quasiment n'importe quel requin de plus d'un mètre est potentiellement dangereux, toutefois le nombre d'accidents est extrêmement faible : entre 57 et 78 attaques de requin non provoquées par an (statistiques de l'ISAF entre 2000 et 2004) dans le monde entier.

Le danger n'est pas forcément lié à une morsure, car un coup de queue peut aussi être très dangereux, comme de la part de mammifères marins (orque, baleine). En effet, du fait de sa structure, la peau de l'aileron d'un requin peut s'avérer aussi tranchante qu'une lame de rasoir et ainsi provoquer de graves blessures par simple frôlement.

Mythes et réalités [

La trilogie Les Dents de la mer (titre original américain : Jaws) a beaucoup contribué à la mauvaise réputation qu'ont les requins auprès du public. Bien qu'il n'y ait pas d'erreur manifeste en matière de taille et de comportement, l'accumulation des scènes voulues pour le scénario est en revanche non crédible et ne pourrait être le fait d'un seul requin. Pourtant dès le Moyen Âge cette réputation n'était plus à faire :

« Ce poisson mange les autres, il est très goulu, il dévore les hommes entiers, comme on a connue par expérience ; car à Nice et à Marseille on a autrefois pris des Lamies, dans l'estomac desquelles on a trouvé homme armé entier. »

-- Guillaume Rondelet, L'histoire entière des poissons (1558)

Paradoxalement la réputation du requin tient surtout à l'aspect exceptionnel et rare d'une attaque. En effet, l'hippopotame ou le cobra tuent des milliers de personnes chaque année dans le monde sans pour autant que cela soit médiatisé, en revanche une attaque ou même la seule présence d'un requin dans l'eau donne lieu à un article en bonne place dans les journaux. En fait, la raison de cette crainte est surtout liée à la perception psychologique voire psychanalytique des profondeurs sombres et inconnues des océans qui alimentent tous les fantasmes.

Le requin est un prédateur, notamment spécialisé dans le nettoyage de cadavres et l'attaque d'animaux malades. Qualifier un requin de mangeur d'hommes est impropre car son régime ne comprend qu'exceptionnellement des êtres humains. La majorité des rares attaques de requins sont du type mordu-relâché (ou morsure d'exploration) sans autre suite que les conséquences de l'unique morsure (qui peut être mutilante et fatale pour cause d'hémorragie). Les requins n'ont pas l'habitude de consommer des êtres humains, cette nourriture ne faisant pas partie de leur menu habituel et commun.

Le plus souvent une attaque est liée à une erreur d'identification ou peut être motivée par la curiosité ; cette dernière hypothèse devenant de plus en plus crédible aux yeux de spécialistes du grand requin blanc comme R. Aidan Martin.

Un évènement aussi rare et spectaculaire qu'une attaque de requin a souvent une couverture médiatique mondiale disproportionnée alimentée par la recherche du sensationnel. C'est ce qui a amené George Burgess, spécialiste des requins du muséum d'histoire naturelle de Floride et responsable de la base de données mondiale des attaques de requins, à rappeler que statistiquement il y avait beaucoup plus de risque d'être tué en allant se baigner en Floride par une noix de coco qui tombe sur la tête que par un requin. Le risque est également bien plus grand de se faire écraser par une voiture en traversant la rue.

Depuis quelques années se développe la plongée sans cage avec des requins en milieu tropical. Des centaines de plongées sont organisées chaque jour dans le monde en compagnie essentiellement de requins de récif mais également à l'occasion en présence de requins tigres, de grands requins-marteaux ou encore de requins bouledogues. Cette activité, relativement peu risquée (pour l'instant), permet de démystifier le requin auprès des plongeurs et de l'observer en milieu naturel. Néanmoins, le mythe du « requin tueur sanguinaire » continue à rester profondément ancré dans l'inconscient collectif du grand public.

 


 


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