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HISTOIRE DES CHATS

 

Le chat ouvrit les yeux

Le soleil y entra

 

Le chat ferma les yeux

Le soleil y resta

 

Et c'est pourquoi le soir

Quand parfois je m'éveille

J'aperçois dans la nuit

Deux rayons de soleil.

 

                        

         
Le chat est un mammifère carnivore de la famille des félidés. Le mot chat vient du bas-latin cattus (chat sauvage). Le chat domestique Felis silvestris catus est particulièrement proche du chat sauvage européen Felis silvestris silvestris et du chat sauvage africain (chat ganté) Felis silvestris libyca, qui forment certainement tous trois une unique espèce : Felis silvestris (l’appellation Felis catus n’est plus valide).


Comme tous les carnivores, la dernière prémolaire supérieure et la première molaire inférieure forment les carnassières. Celles-ci permettent au chat de déchirer sa nourriture, grâce à des muscles puissants fixés aux parois latérales de son crâne, et de l’avaler sans la mâcher.

 
Le squelette est composé de 250 os. Les vertèbres du cou sont courtes, et la colonne vertébrale est très souple. Les vertèbres caudales prolongent la colonne, mais il est à noter que leur nombre est variable en fonction des races. La queue joue un rôle dans l’équilibre. Les pattes antérieures se terminent par cinq doigts pourvus de griffes rétractiles constituées de kératine, les pattes postérieures, plus longues que les pattes antérieures, se terminent par quatre doigts également pourvus de griffes rétractiles.

Les muscles du dos sont très souples et ceux des pattes postérieures sont puissants. Ces spécificités confèrent à l’animal une grande souplesse et une "détente" ample, lors des sauts par exemple.

Du fait d’une alimentation plus diversifiée et moins riche en protéines, les intestins du chat domestique sont plus longs que chez ses ancêtres sauvages. Avec une diminution de sa taille, c’est l’adaptation la plus notable à son nouveau mode de vie. Un chat pèse entre 2,5 et 9 kg.


 Pelage
Le pelage du chat est composé de poils longs (jarre) et portant les marques de la robe (taches par exemple). En dessous se trouvent les poils plus courts (bourre), puis le duvet. Cette organisation permet une bonne isolation du corps.

Les types de pelages sont nombreux, car très variables en fonction des races. Il existe des poils longs, courts, frisés, et même crépus. Le sphynx, parfois appelé chat-nu, est une race presque dépourvue de poils : un très léger duvet recouvre le corps, ainsi que la queue.

De même, la couleur de la fourrure du chat peut prendre de nombreuses teintes et marques. Certains individus présentent de larges taches, d’autres des rayures ou des mouchetures, d’autres encore un pelage uni.

Cette variété est accentuée par les croisements obtenus en élevage, afin d’avoir des teintes inédites.

Dans certains pays, la fourrure du chat fait l’objet, comme celle du chien, d’une demande importante dans les industries de la mode. De nombreuses associations de protection des animaux condamnent cet usage des chats.


 Écaille de tortue et tricolores
 
Chatte écaille de tortueUn chat « écaille de tortue » est un animal dont la robe contient à la fois du roux (ou sa forme diluée), du noir (ou sa forme diluée, le « bleu ») et du « crème ».

Parfois, ce chat peut comporter des taches blanches, on l’appellera alors « écaille et blanc » ou si les couleurs blanc, noir et roux se présentent sous forme de taches, il sera appelé « tricolore » ou « calico ». Au Japon, où ces chats sont réputés porter bonheur, ils sont appelés mi-ke (triple fourrure). Les écailles et les tricolores sont très généralement des femelles, les couleurs et leur répartition résultant de l’inactivation du chromosome X chez les femelles (qui en possèdent deux comme chez toutes les femelles mammifères). Si un mâle naît tricolore ou écaille, il est doté de trois chromosomes sexuels (XXY) et est donc atteint de la maladie de Klinefelter. Il sera généralement stérile.

 Les sens 
Prédateur crépusculaire (coucher et lever du soleil) à l’origine, le chat possède des sens très développés. Il perçoit son univers différemment des humains, et on lui a même prêté des pouvoirs surnaturels. Il existe ainsi de nombreuses légendes de chats ayant prédit des tremblements de terre ou autres catastrophes. L’explication la plus probable est que son oreille est apte à percevoir des vibrations inaudibles pour les humains.

 L’ouïe 
Son ouïe est particulièrement sensible dans les hautes fréquences : il perçoit des ultrasons jusqu’à 30 000 Hz alors que l’oreille humaine est limitée à 20 000 Hz. Son pavillon en cornet peut être orienté grâce à vingt-sept muscles, ce qui lui permet de pivoter chaque oreille indépendamment pour localiser avec précision la source d’un bruit et sa distance.

 La vue 
 Gros plan sur l’œil d’un chat
Yeux brillants d’un chatLa vue est son sens primordial. Son champ de vision est également plus étendu que celui des humains : 187° contre 125°, ce qui reste cependant loin du record absolu du monde animal. L’intensité lumineuse influence la forme de la pupille : allongée en fente étroite en pleine lumière, elle se dilate en un cercle parfait à la pénombre. Contrairement à une idée répandue, il est incapable de voir dans le noir complet. Il est toutefois beaucoup plus performant que nous dans la pénombre. La nuit, l’aspect brillant des yeux est dû à une couche de cellules de la rétine, appelée tapetum lucidum, qui agit comme un miroir et renvoie la lumière perçue, ce qui la fait passer une seconde fois dans la rétine et multiplie ainsi par deux son acuité visuelle dans l’obscurité.

En revanche, le chat ne perçoit pas les couleurs ni même les mouvements de la même façon que nous : il semblerait (cela est encore discuté) qu’il ne perçoive pas la couleur rouge et que, d’une manière générale, il distingue très mal les détails. Sa vision est granuleuse sur les images fixes alors qu’un objet en mouvement lui apparaît plus nettement (par exemple une proie en mouvement).

Une particularité de l’œil du chat est qu’outre les paupières inférieure et supérieure, il est protégé par une troisième paupière, la membrane nictitante. Celle-ci se ferme à partir du bord inférieur du coin interne de l’œil vers l’extérieur. Quand elle ne se referme pas complètement, c’est souvent le signe d’un problème de santé chez le chat (troubles digestifs, parasitisme le plus souvent ou entérite).

 L’odorat
Son odorat est quarante fois plus performant que celui de l’humain et a une grande importance dans la vie sociale du félin pour délimiter son territoire. Par ailleurs, c’est son odorat développé qui lui permet de détecter la nourriture avariée et empoisonnée. Il possède vingt millions de terminaux olfactifs, contre cinq millions chez les humains.

 Le goût 
Le sens du goût est développé chez le chat, moins que chez l’humain cependant : chez le chat, on compte près de 2000 bourgeons gustatifs alors que l’homme en possède 9000, soit 4,5 fois plus. Contrairement au chien, le sens gustatif du chat est localisé à l’extrémité de la langue, ce qui lui permet de goûter sans avaler. Il est sensible à l’amer, à l’acide et au salé, mais non au sucré.

 Le toucher 
Son sens du toucher est également bien développé. Ses vibrisses (« moustaches ») lui indiquent la proximité d’obstacles, même dans l’obscurité totale, en lui permettant de détecter les variations de pression de l’air. Celles-ci lui permettent aussi de mesurer la largeur d’un passage. Les coussinets garnissant ses pattes sont très sensibles aux vibrations et sa peau est constellée de cellules tactiles extrêmement sensibles.

 Autres sens
L’organe de Jacobson est un véritable sixième sens. Comme le chien ou le cheval, le chat est capable de goûter les odeurs à l’aide de son organe voméro-nasal. Il retrousse ses babines pour permettre aux odeurs de remonter par deux petits conduits situés derrière les incisives jusqu’à deux sacs remplis de fluide dans les cavités nasales chargées de concentrer les odeurs.

Son organe vestibulaire est également particulièrement développé, lui conférant un sens de l’équilibre remarquable. Ceci explique l’étonnante faculté qu’ont les chats de se retourner rapidement pour retomber sur leurs pattes lors d’une chute.

Il peut également sauter à une hauteur cinq fois supérieure à sa taille.

Dans la course, sa vitesse moyenne est de 40 km/h et il met 9 secondes pour faire 100 m, mais il n’est pas un coureur de fond et il se fatigue assez vite.

 Comportements 
 Chaton contentLe chat est d’une nature très indépendante. Contrairement au chien, il se promène seul. Il se lave lui-même, il est d’une nature propre.

La socialisation du chaton s’établit durant les premières semaines de sa vie. Pendant cette période, c’est le nombre d’humains avec lesquels il est en contact et l’attitude de sa mère avec ceux-ci qui déterminera son caractère affectueux ou distant.

 Éthologie
Le chat est classé parmi les animaux territoriaux. Cela signifie que la préservation de son lieu de vie est le moteur principal de ses interactions avec les autres individus. Lorsque plusieurs chats partagent le même appartement, il n’est pas rare de les voir choisir chacun son propre « chemin » pour aller d’un lieu à un autre ; ils se partagent ainsi leur territoire.

À l’état sauvage, il a une activité crépusculaire nocturne, aidé par ses yeux très sensibles. Voir : Chat haret

Le miaulement est le cri du chat. En général, le chat est d’un tempérament plutôt discret. Par contre, il peut miauler pendant des heures lorsqu’il cherche à se faire remarquer, que ce soit pour réclamer sa nourriture, ou pour demander qu’on lui ouvre une porte, par exemple. Certains chats, notamment les siamois, sont plus « bavards » que d’autres.

 Miaulement saccadé
Plus rare, le chat émet un miaulement saccadé d’intensité faible lorsqu’il voit une proie hors de portée comme un oiseau ou un insecte volant. Et parfois même en regardant une émission animalière à la télévision, par exemple. Ce miaulement est souvent accompagné de claquement des mâchoires que certains éthologues interprètent comme une simulation de l’attaque et de la mise à mort de la proie hors de portée.

 Cri du chat 
Le chat crie souvent et fortement quand il cherche un compagnon ou une compagne.

 Ronronnement 
Il s’agit d’un mouvement coordonné mettant en jeu la glotte, le larynx, et certains muscles. Ces vibrations sonores de tout le corps se retrouvent chez la plupart des félins (et aussi chez d’autres animaux) mais leur mécanisme et leur utilité sont encore mal expliqués. Cet état, comme le sommeil, pourrait être réparateur pour l’organisme du chat.

Dès le début de sa vie, le chaton ronronne en tétant, et sa mère lui répond. Le ronronnement se manifeste lorsque l’animal éprouve du plaisir mais aussi de la souffrance : stressé, blessé et même en mourant, le chat peut ronronner. Il ronronne le plus souvent pour exprimer la dépendance; ainsi, il dépend de sa mère à sa naissance, de l’humain ensuite quand il est malade ou quand on le caresse. Les autres félins ne ronronnent plus à l’âge adulte : le chat est le seul à ronronner sous les caresses de son maître. Ceci est explicable : le chat voit en son maître une sorte de "deuxième maman".

 Sommeil
 Chat dormant en plein jourLe chat dort en moyenne 15 à 18 heures par jour. Il reste ainsi éveillé environ 6 à 9 heures, dont une partie la nuit pour chasser. On l’utilise fréquemment dans le cadre d’expérimentations sur les cycles du sommeil. D’après des études, le chat est l’animal ayant la plus grande proportion de phases de sommeil paradoxal pendant lesquelles il rêve. Durant ces phases, l’activité électrique du cerveau, des yeux et des muscles est très importante.[1]

 Chasse 
 Chat d’Europe ayant attrapé un pigeon.Chez le chaton, on observe souvent des jeux de chasse, preuve que celle-ci est instinctive. Le chat a tous les atouts d’un bon chasseur, sauf un : l’endurance à la course. Sa technique de chasse met donc en avant ses facultés de camouflage conférées par son pelage, créant un effet de surprise. Tapis au sol, il avance le plus près possible sans se faire repérer, observant silencieusement sa proie. Au moment qu’il juge opportun, il se jette sur sa victime pour l’immobiliser et la mordre au cou généralement.
 
Même s’ils sont friands de poissons, il est rare de voir un chat pêcheur, puisque généralement ceux-ci n’aiment guère l’eau (exception : le chat turc). On pourrait expliquer ce comportement par un attrait pour la viande de poisson qui apporte des nutriments de qualité pour les chats. Ce genre de proie étant rare mais précieux pour eux, les chats chercheraient donc à se ruer dès que possible sur les restes d’un cadavre de poisson laissé par un ours ou une loutre. Mais, en général, leurs proies les plus courantes sont de petits mammifères (rongeurs, insectivores...), des lézards, de petits oiseaux, voire des insectes.

Bien que ces présents soient peu appréciés de leurs destinataires, les chats offrent parfois des souris, oiseaux ou autres animaux à leurs maîtres, en les déposant devant les portes ou fenêtres de leur foyer. Ce comportement se rencontre fréquemment auprès de chats ayant été, pendant leurs premières années, cloîtrés en appartement sans possibilité de chasse.

Les chats domestiques qui ont la possibilité de chasser depuis leur jeune âge dévorent généralement leur proie (en entier ou en partie, selon leur appétit du moment). Mais, peu importe leur histoire personnelle, ils jouent généralement fort longtemps avec leur proie, même après sa mort, avant de la dévorer ou de l’offrir. Ceci est peut-être dû au fait que les chats domestiques ne sont jamais devenus réellement adultes mentalement à cause de l’attention que nous leur portons et des croisements obtenus pour réduire leur sauvagerie (bien que ce trait ait été moins atténué que chez les furets ou les chiens).

 Reproduction, gestation, mise bas ]
 

Les chats peuvent se reproduire généralement à partir de neuf mois (on a cependant vu des chattes mettre bas à l’âge de sept mois). La femelle connaît de nombreuses périodes de chaleur, généralement situées du printemps à l’automne. Durant celles-ci, les chattes adoptent un comportement hyperactif et passablement désagréable pour leurs propriétaires : recherche de caresses, frottements, roulades sur le sol et miaulements stridents pour signaler leur état aux mâles alentours. Les mâles, quant à eux, marquent leur territoire en émettant des jets d’urine très odorants. S’ils ont la possibilité de sortir, ils se battent souvent avec d’autres mâles, s’amaigrissent et se négligent, ce qui multiplie les risques de maladies et de contaminations en tout genre (coryza, leucose, FIV…). En considération de tous ces éléments, la stérilisation précoce est conseillée, dès lors que le maître n’envisage pas la venue d’une portée.

Lorsque les mâles sont à même de pouvoir s’accoupler avec la femelle, encore faut-il que cette dernière les accepte. Lors de l’accouplement, le mâle monte sur le dos de la femelle et lui mord la peau du cou. Sur la fin, la femelle a tendance à gémir et à s’énerver, car le pénis du chat possède de petites épines orientées vers l’arrière qui raclent les parois du vagin de la femelle. Cette stimulation du vagin est nécessaire pour déclencher l’ovulation chez la chatte. À chaque pénétration, la chatte émettra un nouvel ovule, ce qui explique pourquoi les chatons d’une même portée peuvent être de pères différents.

La gestation dure environ 60 jours et une portée compte en moyenne 4 chatons. À trois semaines, les mamelles de la femelle grossissent et rosissent. Puis son ventre commence à gonfler et son appétit ira en grandissant jusqu’à la mise bas. Durant la gestation, la chatte a tendance à rechercher de l’affection. Il est conseillé de caresser délicatement et fréquemment le ventre de la femelle pour habituer les petits au toucher humain. À sept semaines, elle commencera à chercher un endroit calme et convenable pour accoucher (placard, carton,…). À l’approche de la mise-bas (entre 61 et 70 jours après la conception), la chatte s’agite, et il est important que son maître soit près d’elle pour la soutenir. Après ses contractions, la chatte met bas son premier chaton (environ dans les 20 minutes), puis selon le cas, soit les autres suivront rapidement, soit ils mettront plusieurs heures pour sortir (le temps de mise bas peut aller jusqu’à 24 heures). Les chatons arrivent dans une poche, la chatte lave immédiatement ses petits à coups de langue pour stimuler leur première inspiration. Ensuite, elle mange le placenta, qui est très nutritif, et coupe le cordon ombilical.

Le chaton cherche tout de suite à téter, et ce, toutes les 20 minutes environ. Il est nécessaire de manipuler les petits tous les jours (mais pas plus de cinq minutes) dès la naissance, afin que ceux-ci soient acclimatés à l’homme.

Le chaton naît aveugle (les yeux fermés) et sourd et pèse de 80 à 100 g ; lorsqu’il ouvre les yeux, ils sont de couleur bleue jusqu’au changement définitif (vers deux mois). Le sevrage dure trois mois, et durant toute cette période, la mère apprendra aux chatons à se laver, se nourrir, chasser, etc.

Les chats adultes ont, par instinct, le sens de l’éducation ; ils s’occupent très bien des chatons, les surveillent, passent du temps avec eux et les disciplinent au besoin. En général, ils s’arrangent pour qu’un adulte soit présent pour les surveiller lors des sorties découvertes des chatons. Chez certaines races, le mâle participe activement à l’éducation des petits.


 Soins et santé
Le comportement des chats domestiques peut apparaître comme capricieux, et comme chez tous les animaux, chaque individu a un comportement et un caractère qui lui est propre. C’est un animal rituel qui apprécie bien les situations récurrentes (heures fixes pour les repas par exemple). Le chat a en général tendance à affirmer son indépendance vis-à-vis des autres occupants d’un lieu, car c’est un animal avant tout territorial. Un chat n’aime pas changer d’environnement, un déménagement est donc souvent une expérience traumatisante.

 Entretien 
Les chats à poils longs sont ceux qui demandent le plus de soins. Lors de leur toilette, ils avalent de nombreux poils morts qui s’accumulent dans l’estomac, formant des boules de poils, appelées trichobézoards. Cela perturbe leur transit intestinal et ils sont obligés de les régurgiter afin d’éviter une occlusion intestinale. Pour éviter cela, il est nécessaire de procéder à un démêlage quotidien de leur fourrure à l’aide de brosses ou de peignes, ce qui permettra également d’éviter la formation de nœuds dans le pelage, douloureux pour l’animal. À l’occasion, il faut également éclaircir le poil en les coupant à certains endroits (comme derrière les pattes et autour de la zone anale) pour éviter qu’ils n’accrochent la saleté. Parmi les nombreuses races de chats à poils longs, certaines comme les persans sont encore plus demandeuses en terme d’entretien. En effet, à cause de leur museau aplati, ils sont souvent l’objet d’écoulements nasaux ou oculaires qui salissent leurs poils. Il faut donc leur nettoyer le museau et les yeux de manière quotidienne avec une solution spéciale.

Les chats à poils courts n’ont besoin que d’un brossage hebdomadaire pour éliminer les poils morts. Certains éleveurs utilisent également en massage un gant de soie ou une peau de chamois pour lustrer le pelage de leurs animaux et leur donner ainsi plus de brillant.

Les chats sans poils, comme les sphynx, ont besoin d’une attention toute particulière. En effet, leur peau produit comme tous les autres chats un liquide gras : le sébum. Or, contrairement aux autres, ce sébum n’est arrêté par aucun poil. C’est pourquoi les sphynx se salissent très vite, car la poussière se colle littéralement à leur peau. Ce sont donc les seuls chats à devoir prendre des bains régulièrement, en général un à deux par semaine.

En général, les autres chats n’ont pas besoin de bains réguliers. En effet, les chats sont des animaux extrêmement propres, qui consacrent une grande partie de leur temps à se toiletter en se léchant sur l’ensemble du corps. Leur langue râpeuse leurs permettent d’enlever la plupart de leurs poils morts et de lisser leurs fourrures. La salive qu’ils produisent est quant à elle un puissant agent anti-bactérien. De plus, ils redoutent souvent l’eau. Cependant, si un bain s’avère nécessaire, il convient d’utiliser un shampooing adapté aux animaux, en évitant soigneusement les yeux, le nez et les oreilles. Il faudra veiller à bien rincer l’animal, afin qu’il n’avale pas un reste de produit en faisant sa toilette par la suite. Pour le séchage, enveloppez-le dans une grande serviette-éponge et sortez de la salle de bain pour qu’il ne se sente plus en danger. Gardez-le un moment contre vous le temps qu’il se calme, puis frottez-le doucement en tâchant de n’oublier aucun endroit (entre les coussinets des pattes, par exemple…).

 Alimentation et boisson
 Chat qui bâille, découvrant ses caninesLes chats sont essentiellement carnivores et ne renieront jamais leur prédation naturelle. En effet, le chat a besoin de taurine, un acide aminé qu’il synthétise en quantité insuffisante et qu’il peut trouver dans la viande. La carence en taurine entraîne chez les chats des troubles oculaires, cardiaques, des déficits immunitaires et des problèmes de reproduction chez les femelles.

À cause de cette particularité, le régime alimentaire d’un chat est très différent du nôtre et reste difficile à reconstituer parfaitement à l’aide d’une alimentation ménagère. L’alimentation vendue dans le commerce est donc la meilleure façon d’assurer un apport optimal en taurine, vitamines et oligo-éléments.

Une alimentation basée à 100 % sur les croquettes est possible. Elles ont en outre une action détartrante qui contribue à préserver la santé bucco-dentaire de l’animal. Les aliments pour animaux vendus dans le commerce font l’objet de contrôle de qualité, toutefois certains préfèrent opter pour des aliments recommandés et vendus chez les vétérinaires ou dans les animaleries, réputées de qualité supérieure. On trouve désormais des aliments adaptés à l’âge (chaton, chat adulte, chat âgé), la condition physique (chat d’intérieur ou d’extérieur, castré ou non), et la race du chat.

Une alimentation entièrement végétarienne est aussi possible, dans la mesure où la nourriture a été formulée spécialement pour les chats (incluant taurine, acide linoléique, acide arachidonique, vitamine A). De telles croquettes sont facilement disponibles par correspondance.

Il est possible d’offrir occasionnellement aux chats d’autres types d’aliments, au maximum deux à trois fois par semaine, au risque de les voir se désintéresser de leur nourriture, préférant quémander auprès du maître.

De manière générale, il convient de ne pas leur donner de viande crue, car la cuisson permet de neutraliser l’absorption de parasites et de limiter fortement les risques de toxoplasmose.
Le régime boîte de thon en permanence est fortement déconseillé, car il n’est pas équilibré, même si les chats en raffolent.
Les os sont eux aussi à éviter : en les croquant, les chats peuvent se transpercer le palais avec des morceaux saillants.
Enfin, les chats apprécient souvent les aliments à base de lait, tels que les yaourts, les fromages, les biscuits, les madeleines… ; à donner avec précaution et parcimonie, puisque le chat ne se brosse pas les dents.
Un comprimé de levure de bière en guise de friandise quotidienne apportera un supplément de vitamines et assurera au chat âgé de garder un beau poil brillant.
Pour la boisson, il convient de laisser en permanence à disposition du chat un bol d’eau fraîche et propre, surtout si son alimentation est à base d’éléments secs comme les croquettes. L’odeur du chlore de l’eau du robinet peut toutefois rebuter l’animal : il faudra donc la laisser décanter. Les chats préfèrent lorsque leur bol d’eau se trouve éloigné de leur nourriture. Les chats apprécient généralement le lait, mais la plupart des vétérinaires le déconseillent car certains individus présentent une intolérance au lactose, surtout les chatons. Les boissons sucrées ou alcoolisées sont à exclure absolument.

 Rejets 
Les chats, dans la nature, choisissent un coin de terre meuble pour y faire leurs besoins naturels. Ils les recouvrent ensuite de terre, en grattant cette dernière avec leurs pattes avant. Cette technique leur permettait à l’état sauvage de ne pas faire repérer leurs odeurs par les prédateurs. Elle est donc quasiment instinctive, et est inculquée très tôt par la mère aux chatons. Si l’animal est sédentaire, il ne change que rarement d’endroit, à moins que celui-ci soit saturé.

Les chats « d’intérieur » font leurs besoins dans une litière. Un bac plastique, garni d’un fond de papier journal et d’une fine couche de litière suffira à leur bonheur. Il convient néanmoins de l’entretenir régulièrement, sous peine de voir l’animal choisir un autre endroit plus propre à ses yeux pour y déféquer. Les chatons apprennent spontanément à aller faire leur besoins dans une litière en suivant tout simplement l’exemple de leur mère, dès l’âge de 1 mois. Cependant, il est nécessaire d’attendre l’âge de trois mois pour qu’ils soient totalement éduqués à ce sujet et sociabilisés. C’est pour cela qu’il est déconseillé d’adopter un chaton avant que ce délai ne soit écoulé. Dans le cas d’un chaton qui n’aurait pas reçu cette "éducation", il est possible de la lui apprendre. En lui faisant gratter le sable de sa litière, il se rappellera qu’il doit faire ses besoins à cet endroit.

Les chats adorent l’odeur de l’eau de Javel ainsi que celle de l’huile d’olive : en mettre quelques gouttes dans le fond de la litière peut aider à les y attirer. Pour les mêmes raisons, il faut éviter de nettoyer les bêtises du chat avec de l’eau de javel, car il risque de recommencer au même endroit. Le vinaigre, ou un produit désinfectant à base d’agrumes (odeurs répulsives) sera donc plus adapté.

Avec le vieillissement de l’animal, le volume d’urine croît, il est donc important d’en tenir compte dans la composition et le renouvellement de ladite litière.

 Stérilisation
La stérilisation est une opération chirurgicale qui consiste à rendre stérile un animal pour l’empêcher de se reproduire.

Chez le mâle, elle est appelée castration et se caractérise par l’ablation des testicules. C’est une intervention bénigne sous anesthésie générale qui se déroule souvent en moins de 24h. La convalescence est rapide et dure entre 1 et 3 journées.
Chez la femelle, la stérilisation consiste en l’ablation des ovaires (ovariectomie). C’est une opération plus lourde que celle du mâle, et 2 jours chez le vétérinaire, suivis d’une à deux semaines de convalescence seront peut-être nécessaires.
Beaucoup de propriétaires hésitent à faire stériliser leur animal, car ils n’en voient pas toujours l’intérêt. De plus, nombreux sont ceux qui considèrent cette opération comme une mutilation, un acte irréversible qui va rendre l’animal malheureux car diminué. Pourtant, en tant qu’animaux, les chats ne ressentent pas du tout les choses et les événements comme les humains.

La stérilisation procure de nombreux avantages :

La limitation des portées indésirables qui contribuent à la surpopulation féline. Le maître est responsable de chaque chaton venu au monde. Il est difficile de tous les placer.
La limitation des comportements gênants des mâles, qui ont tendance à griffer et uriner sur leur territoire pendant les chaleurs des femelles. La castration permettra d’éviter ce genre de comportements si elle est pratiquée avant que le chat n’atteigne sa puberté (c’est-à-dire vers l’âge de 7 mois). L’animal deviendra aussi plus affectueux envers son maître.
L’arrêt des chaleurs chez les femelles, et d’un même coup, des comportements désagréables liés à cet état : miaulements intempestifs, frottements, fugues…
La limitation de la mortalité féline car les animaux stérilisés n’éprouvent plus le besoin de chercher de partenaires, ce qui réduit considérablement leur périmètre d’action. On observe ainsi une forte diminution des risques de bagarres (morsures et griffures entre animaux qui évoluent souvent en abcès), d’accidents routiers, de parasitage (puces, tiques, aoûtats) et de contamination par des virus mortels (PIF, FIV, leucose, typhus etc.). De plus, les femelles ne subissent plus les variations hormonales incessantes dues à leurs périodes de chaleurs, ce qui contribuerait, selon de récentes études scientifiques, à rallonger leur espérance de vie.
C’est donc une opération que préconisent de nombreuses associations de défense des animaux. Elle leur confère une bonne qualité de vie tout en contribuant à limiter la surpopulation actuelle. Cependant, certains effets négatifs sont à signaler, notamment la prise de poids. Pour lutter contre ce phénomène, il suffit de réduire l’apport calorique du chat. Il convient également d’augmenter son activité physique par des jeux.

Pour les femelles, il existe une alternative à la stérilisation définitive. Il s’agit de la prise de pilules ou de piqûres contraceptives, qui bloque le cycle de reproduction et fait disparaître les chaleurs :

la pilule, qui se présente sous la forme d’un comprimé à faire avaler, doit être donnée à raison d’une fois tous les 15 jours pour être efficace, ce qui peut se révéler contraignant à plusieurs titres pour les propriétaires.
les piqûres quant à elles permettent de stériliser provisoirement une femelle sur de plus longues périodes. En général, leurs effets s’étalent sur 3 mois lors de la première injection, puis sur 5 mois si l’on poursuit régulièrement le même traitement. Etant incompatibles avec un état de gestation, elles doivent être administrées de préférence en dehors des périodes de chaleurs, sous peine de risques d’infections.
Dans les deux cas, piqûres et pilules devraient rester des solutions provisoires, réservées autant que possible aux personnes désireuses de faire de l’élevage ou d’obtenir une portée dans le futur. En effet, si la stérilisation médicamenteuse permet de stopper les chaleurs, elle provoquerait à long terme chez les femelles des troubles hormonaux pouvant dégénérer en cancers. Autant de risques à ne pas courir si l’animal n’est pas voué à avoir des petits.

 Dégriffage
Certains maîtres préfèrent dégriffer leur chats pour éviter des dégradations de leur intérieur, le chat ayant besoin de se faire les griffes régulièrement pour diverses raisons. Cette opération, l’onyxectomie, se fait sous anesthésie générale et consiste en l’ablation totale de la griffe et l’amputation de la troisième phalange sur laquelle celle-ci est insérée. Elle n’est recommandée que pour les chats vivant exclusivement à l’intérieur et se fait le plus souvent seulement sur les pattes antérieures.

Cette opération présente des inconvénients importants pour l’animal qui ne peut plus se servir de ses griffes pour se défendre ou fuir un danger dans certaines circonstances, puisqu’il est incapable de grimper sur un arbre par exemple. Il est donc beaucoup plus vulnérable. Nombreux considèrent cette opération comme cruelle et inhumaine et la plupart des associations de défense des animaux la condamnent, car l’animal dégriffé devra marcher sur des moignons pour le reste de sa vie.

L’ablation des griffes est couramment pratiquée aux États-Unis et au Canada. En effet, la législation permet à un propriétaire de refuser de louer un bien immobilier à des personnes possédant des animaux, arguant que ces derniers peuvent être la cause de dégâts. La seule alternative pour les chats consiste donc à les faire dégriffer. Cette opération est en revanche interdite dans un certain nombre de pays dont la France, notamment ceux qui ont ratifié la convention européenne pour la protection des animaux de compagnie.

 Maladies
Les maladies propres au chat sont courantes chez les individus vivant à l’extérieur. Le risque qu’ils les contractent peut être minimisé de manière très importante en procédant à leur vaccination, à leur stérilisation et en restreignant leurs accès à l’extérieur.

La chlamydiose féline
La conjonctivite du chat
Le coryza du chat
La leucose féline
La péritonite infectieuse féline (ou PIF)
La panleucopénie féline (ou typhus du chat)
La rage féline
Le virus de l’immunodéficience féline (ou FIV)
L’hypertrophie cardiomyopathique féline
La grippe, dont grippe aviaire chez le chat (En indonésie, sur 500 chats capturés en zones à risque de Septembre 2006 à Décembre 2006, plus de 100 étaient porteurs du virus H5N1)réf. nécessaire
Le granulome eosinophilique du chat

 Obligations légales
En Europe: Comme tous les carnivores domestiques de compagnie le chat doit posséder un passeport européen pour voyager[2] et pour cela être vacciné, examiné et identifié.
En France : lors de la vente d’un chat domestique :
l’animal doit être âgé d’au moins 8 semaines (les éleveurs préconisent d’attendre l’âge de 3 mois pour une meilleure socialisation),
identification de l’animal par tatouage ou transpondeur (puce électronique),
si l’animal est un chat de race, il doit posséder ou avoir fait l’objet d’une demande de pedigree,
contrat de vente ou facture pour les professionnels,
fiche de conseils d’élevage.
Il est recommandé que le chat soit également vacciné contre le typhus (panleucopénie), le coryza (viroses respiratoires) et la leucose et qu’il ait été régulièrement vermifugé depuis l’âge de 3-4 semaines.

Histoire
Jusqu’en 2001, on pensait que les chats avaient été domestiqués par les Égyptiens pendant l’Antiquité, mais la découverte des restes d’un chat aux côtés de ceux d’un humain dans une sépulture à Chypre repousse le début de cette relation au VIIe millénaire av. J.-C. La cohabitation des chats et des hommes est probablement arrivée avec le début de l’agriculture : le stockage du grain a attiré les souris et les rats, qui ont attiré les chats, leurs prédateurs naturels.

Les Égyptiens de l’Antiquité divinisèrent le chat sous les traits de la déesse protectrice Bastet. On a également retrouvé de très nombreuses momies de chats qui montrent à quel point les Égyptiens les vénéraient. Toutefois, ils pratiquaient également des sacrifices rituels. Voir : le chat dans l’Égypte antique.
 
Une mosaïque de PompéiPar contre, la Grèce antique ne connaît longtemps que les mustélidés, furet et belette. Plus tard, le chat sera importé d’Égypte et s’arrogera une place auprès des grecs, d’abord sous le nom de ailouros («qui remue la queue»), puis à partir du IIe siècle av. J.-C., katoikidios («domestique»).

Les Romains, en revanche, vouaient une passion au chat : d’abord réservé aux classes aisées, l’usage de posséder un chat se répandit dans tout l’Empire et dans toutes les couches de la population, assurant la dispersion de l’animal dans toute l’Europe. Par contre, il fut satanisé en Europe durant une partie du Moyen Âge, et ne connut de retour en grâce qu’à la faveur du romantisme (le chat est l’animal romantique par excellence, mystérieux et indépendant).

En Égypte ancienne, le chat représentait la déesse Bastet. Il était donc craint et déifié.

 
La déesse nordique Freyja dans son char tiré par ses chats, Nils Blommér 1852.Dans la symbolique occidentale, le chat est associé à la malchance et au mal, d’autant plus quand il est noir, à la sournoiserie et à la féminité. C’est l’animal du diable et des sorcières. On lui attribue aussi neuf vies. Une première tentative de réhabilitation fut la célèbre Histoire des Chats : dissertation sur la prééminence des chats dans la société, sur les autres animaux d’Égypte, sur les distinctions et privilèges dont ils ont joui personnellement (1727) de François-Augustin de Paradis de Moncrif. L’auteur y prend la défense du chat à travers des références historiques, notamment à l’ancienne Égypte, qui se veulent érudites et constituent en réalité un pastiche de la pédanterie. Un certain nombre de lecteurs et de critiques ne discernèrent pas l’intention satirique et l’ouvrage, obscur et maniéré, fut très violemment attaqué.

L’origine de cette symbolique réside dans le fait que cet animal est un prédateur crépusculaire d’une félinité souple, qui peut être surprenante de vivacité.

À partir du XIXe siècle, le chat s’est retrouvé symbole du mouvement anarchiste, à travers son image poétique, indépendante et gracieuse.


 Arts et Littérature
Le chat est ami des écrivains, Colette (La Chatte), Charles Baudelaire, Théodore de Banville, Edgar Allan Poe (Le Chat noir), Marcel Aymé (Les Contes du chat perché) ont écrit sur lui. Il est le héros central du Chat botté de Charles Perrault ; il est Tibert dans le Roman de Renart.

Les chats ont un statut très particulier dans les nouvelles consacrées au monde du rêve de l’œuvre de Howard Phillips Lovecraft. Isaac Asimov met en scène le chat comme animal défiant les lois spatio-temporelles dans sa nouvelle, Les Chrono-minets. Philippe Ragueneau (Tiburce,…, Le Chat Moune) qui dépeint, avec beaucoup de tendresse, l’attachement des chats pour les hommes. Dans sa série des Honor Harrington, David Weber dépeint une espèce extra-terrestre appelée chat sylvestre pour sa ressemblance, tant physique (à une paire de pattes près) que de caractère, avec le chat commun.


 Proverbes et expressions 
Quelques proverbes et idiotismes à propos du chat :

À bon chat, bon rat : un bon chasseur peut trouver un adversaire à sa mesure.
A mauvais chat, mauvais rat : On ne peut se dispenser d’être méchant aux méchants.
A vieux chat, jeune souris :
La nuit, tous les chats sont gris : dans l’obscurité, les détails se fondent et on peut confondre des objets pourtant fort différents. Au sens figuré : on peut faire ce que l’on veut tant qu’on ne se fait pas prendre.
Quand le chat dort (/n’est pas là), les souris dansent : lorsque le pouvoir en place n’est pas représenté, ceux qu’il oppresse/surveille peuvent agir librement.
Il ne faut pas réveiller le chat qui dort : il faut éviter de réactiver une source de danger lorsqu’elle s’est mise en sommeil d’elle-même.
Chat échaudé craint l’eau froide : une mauvaise expérience peut faire craindre d’en tenter d’autres, même si elles sont inoffensives.
 
Quand le chat dort ( ou n’est pas là), les souris dansent?Il est difficile d’attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu’il n’y est pas (proverbe chinois).
Ne faites pas confiance au chat quand on a du poisson au menu. (proverbe malgache)
Ne faites pas comme un chat qui cache ses ongles. (proverbe malgache)
Peu importe que le chat soit gris ou noir pourvu qu’il attrape les souris (proverbe chinois et devise de Deng Xiaoping).
Les expressions populaires avec le chat sont nombreuses :

Donner sa langue au chat : demander la solution.
Avoir d’autres chats à fouetter : avoir d’autres choses à faire.
Avoir un chat dans la gorge : avoir mal à la gorge ou être enroué.
Il n’y a pas un chat : il n’y a personne.
S’entendre comme chien et chat : présente l’entente entre deux personnes comme mauvaise.
Appeler un chat un chat : nommer quelque chose par son vrai nom, sans chercher à le cacher.
Acheter chat en poche : acheter quelque chose sans l’avoir vu.
De la bouillie pour les chats : travail baclé, texte incompréhensible.
Faire une toilette de chat : se laver sommairement, sans trop se mouiller.
Pas de quoi fouetter un chat : ce n’est pas très grave.
Une chatte n’y retrouverait pas ses petits : grand désordre, situation très complexe

 Quelques chansons 
La mère Michel a perdu le sien !
La Brave Margot de Brassens lui donne la « gougoutte ». Il y a d’autres références aux chats chez cet auteur (P... de toi, Le testament, Dom Juan, Montélimar,...)
Le chat de Claude Nougaro a des déboires avec le sexe faible.
Le Chat de Brigitte Fontaine sur son album Les Palaces
Moi vouloir être chat chanté par les Pow woW (musique de G. Peram)

 Bande dessinée
La bande dessinée compte aussi de nombreux chats célèbres : Fritz le chat de Robert Crumb, Garfield, Azraël (le nom du chat de Gargamel) dans la bande dessinée Les Schtroumpfs de Peyo, Hercule (de Pif et Hercule), Clark Gaybeul dans les albums d’Édika, Le Chat de Philippe Geluck et plus récemment Le Chat du rabbin par Joann Sfar, John Blacksad par Juan Diaz Canales et Juanjo Guarnido ou encore Michael, le chat qui danse (What’s Michael) dans le manga de Makoto Kobayashi. Les chats sont aussi mis en scène dans la bande dessinée fantastique Chats de Didier Convard.
 
Félix le Chat
 Dessin animé 
Le chat est un personnage fréquent dans les dessins animés : Fritz the cat d’après la bande dessinée Fritz le chat précitée, les classiques de Disney le mettent en scène (Les Aristochats), ainsi que de nombreuses séries et cartoons : Azraël dans les adaptations de la bande dessinée les Schtroumpfs en série et en long métrage (dessin animé), Les Entrechats, Titi et Grosminet, Tom et Jerry, Itchy et Scratchy (dessin animé inclus dans Les Simpson), Félix le chat, Le Royaume des chats, Apocalypse meow, Samurai Pizza Cats…

 Physique
L’expérience du chat de Schrödinger illustre un des paradoxes de la physique quantique.

 Chats humanoïdes
Dans les univers médiévaux-fantastiques, on trouve parfois des races hybrides humain-félin. Ce phénomène est particulièrement marqué dans les mangas, anime et autres jeux vidéo japonais qui comportent assez souvent un personnage de jeune fille-chat.

 

 
 

 



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