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Nature

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Gold creek en Alaska

 

Planète Terre vue d'Apollo 

Les forces du monde physique 

 

Cellules cycloniques

 

 

Pédiastrum boryanum 

Recyclage de la matière organique

par les champignons et bactéries

 

Le développement durable

est la conservation des

processus naturels vitaux.

 

La nature sauvage est confinée

par l'homme (problèmes

écologiques et sanitaires)

 

Urbanisation et périurbanisation 

 

Le saumon consommé est de

 plus en plus du saumon

d'élevage

 

L'univers profond vu par hubble.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 

Philosophies de la nature [modifier]

Dans l'usage commun, la nature a longtemps été présentée dichotomiquement en Europe, comme ce qui est autour de l'Homme, qui n'est pas lui, et qui est animé par des processus ou des forces qui lui échappent. À présent, avec l'éducation et l'accès aux connaissances, plus personne ne s'étonne que l'espèce humaine soit une espèce parmi d'autres dans la nature. La nature est et était le milieu dans lequel l'homme vit et vivait. Les sciences et notamment l'écologie montrent que la nature (co-)évolue dans le temps et l'espace, selon des dynamiques complexes, incluant celles de l'évolution des espèces, la sélection naturelle et que les forces animées ou détournées par l'humain ou d'autres espèces sont devenues capables de modifier les grands processus naturels planétaires.
Chez des peuples
animistes ou religieux, la nature est aussi parfois présentée comme manifestant l'équivalent d'une volonté autonome ou d'un sens. Ainsi est-il courant d'entendre dire que la nature se vengera de ce qu'on lui fait de mal, ou au contraire elle rendra au centuple le bien qu'on lui fait, et que certains actes sont contre-nature. Ces expressions laissent penser que des cultures de l'homme contemporain accordent une valeur particulière à la Nature, d'ordre éthique ou morale ; qu'il s'y inclut ou non.

La nature est perçue par les sens et est pensée de façons variables par les espèces et les individus inclus[réf. souhaitée]. Du point de vue philosophique, la distinction se fait simplement entre la nature, la nature des espèces et la représentation de la nature humaine (homo sapiens). Le raisonnement confine, limite et précise donc par défaut la capacité humaine et l'envergure à accorder, à reconnaître et à considérer à la valeur de l'exercice.
La représentation de la « nature humaine » correspond logiquement aux philosophies humaines existantes et aux
cultures humaines possibles.
La "philosophie de la nature" est un sujet d'apparence inexplorable par l'être vivant, malgré de multiples miroitements perceptibles.

Conceptions antérieures aux grandes religions [modifier]

On suppose que dans la préhistoire, puis dans l'Antiquité grecque (pensons à Vulcain, Neptune,...), chez les vikings (Thor), nombreuses ont été les divinités que l'on invoquait pour calmer la colère des éléments. Le soleil, symbole d'une lumière éternelle, fut souvent choisi comme objet de culte, comme dans l'Égypte antique, ou chez les Incas.

Dans le judéo-christianisme : la Création [modifier]

D'une certaine façon, on peut dire que le christianisme, suivant la tradition biblique et judaïque, a désacralisé la nature, qui fut alors associée à celle d’une transcendance divine, extérieure à l'homme.

Dans la Genèse, la nature est présentée dans le récit de la Création, comme l'œuvre d'un Dieu créateur :

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Gn 1. 1).

La Création se poursuit tout au long de "six jours". Le sixième jour, Dieu crée l'homme et la femme :

« Et Dieu les bénit, et il leur dit : " Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la, et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre. » (Gn 1. 28)

La nature est alors présentée comme un accès à l’Écriture sainte.

Actuellement, pour les catholiques, la nature est l'appellation laïque de création.

Saint Augustin, reprenant la tradition philosophique grecque, voit dans les créatures deux types de nature : l'essence (essentia) et la substance (substantia)[1]. Pour lui, « même le plus ignorant lit dans le monde ». Les clés d'accès aux Écritures sont alors les quatre sens de l'Écriture.

La littérature allégorique du Moyen Âge faisait appel à plusieurs de ces sens pour l'interprétation des textes. Alain de Lille (1114-1203) écrivit par exemple deux poèmes (Anticlaudianus et De planctu Naturae) dont le principal personnage est " Nature ", qui est une figure emblématique des lois du monde créé par Dieu. Il précise que ces poèmes doivent être lus à trois niveaux : au sens littéral (pour l'entendement puéril), au sens moral, ou au sens allégorique.[2]

Une autre illustration de ces représentations de la nature se trouve dans la série des tapisseries de la Dame à la licorne, qui est toute chargée d'allégories.[3]

L’idée sous-jacente est que la nature ne fait rien au hasard, mais est sous un commandement divin.

Le transcendantalisme, né au XIXème siècle, suit le principe selon lequel la nature est un être divin, apprenant à l'homme la raison et la beauté. Les transcendantalistes trouvent dans la nature une source d'expériences et d'aventures indispensables au développement intellectuel et spirituel de l'Homme.

Avènement de la science moderne [modifier]

Cette idée prévaut jusqu’à l'apparition de la conception moderne de la science (Galilée).

Nouvelles représentations

Avec Galilée et Descartes, une nouvelle représentation du monde apparaît. Descartes rejette la philosophie scolastique :

« [...] au lieu de cette philosophie spéculative qu'on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connoissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connoissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. »[4]

Dans sa philosophie, Descartes introduisit des rapports radicalement nouveaux entre la l'homme et la nature.

Avec l’âge classique au XVIIe siècle, et la naissance de la science moderne, on assiste ainsi à l’invention d'une nouvelle représentation de la nature. Cette représentation est le résultat de la croyance de beaucoup de philosophes des XVIIe et XVIIIe siècles, selon lesquels la nature était gouvernée par une loi universelle, la gravitation. On perçoit une extension des limites du monde connu à d'autres planètes. Le monde s'étend alors au système solaire dont on connaît les "lois" d'évolution qu'il est possible de décrire sous une forme mathématique.

La méthode expérimentale permit de faire progresser la connaissance de l’histoire « naturelle » (i.e. des sciences naturelles). Ce qui a fait dire à Merleau-Ponty que « le changement de l’idée de nature a permis sa découverte ».

Émancipation de la pensée

L'époque moderne a aussi inventé la liberté de pensée (cogito ergo sum, dit Descartes), il devient possible de parler publiquement d'athéisme.

L’intervention divine devient alors plus abstraite, confinée au mystère de la foi. Ainsi, certaines formes d'empirisme ne rejettent pas la notion de foi et de religion, au contraire : la méthode expérimentale du physicien et chimiste irlandais Robert Boyle, par exemple, s'appuie sur une foi vécue dans l'expérimentation scientifique.

Descartes et Spinoza rejettent la conception aristotélicienne de la nature, l'existence de Dieu étant perçue sur un plan purement métaphysique. Une nouvelle conception de l’homme apparut au XVIIIe siècle, un homme qui s'appuie davantage sur la raison et sur l'expérience pour comprendre le monde. Au XIXe siècle, la notion même de métaphysique s'estompe presque complètement, submergée par les idéologies.

Cette conception de l'homme est donc tardive en Occident, mais également inédite dans l’histoire du monde. Les sciences humaines n’héritent pas d’un domaine vacant car l’ « homme n’existait pas ».

Mais cette émancipation partielle de l'humanité n'a pas pour autant supprimé toute forme de croyance. Pendant les Lumières, alors que les pratiques religieuses sont souvent perçues comme des superstitions par les philosophes, la conception populaire d'une sacralisation de la nature prit une emphase toute particulière. Ainsi, la croyance en un dieu créateur est très présente à travers le déisme : Voltaire ne croyait-t-il pas en un dieu créateur, qui aurait abandonné l'humanité à son triste destin ? Cette croyance poussée à l'extrême engendra le culte de la Raison et de l'Être suprême. Il est significatif de constater que dans ce contexte de déchristianisation, parmi les fêtes civiques, c'est la fête de la nature qui aura réellement du succès.

Évolutions sémantiques et esthétiques

Ce changement de représentation se fit à la faveur d'un changement linguistique majeur : l'apparition du français classique[5].

Ainsi, le mot physique, qui étymologiquement, en grec, signifie la nature dans son ensemble (phusika), changea de sens pour prendre un sens presqu'exclusivement scientifique.

Un autre corollaire fut une évolution de la sensibilité esthétique. La hiérarchie des genres de la peinture classique, par exemple, accordait peu d'importance au paysage. Celui-ci occupa à partir du XIXe siècle une place beaucoup plus importante.

Sens multiples du mot nature [modifier]

La conception cartésienne de la nature n'a pas pour autant supprimé le sens que donnent les naturalistes à ce mot. L'histoire des sciences naturelles montre que l'interaction des êtres vivants entre eux et avec leur milieu a été une préoccupation constante de beaucoup de scientifiques, qui a pris une importance croissante jusqu'à l'avènement d'une écologie plus holistique, dont la naissance peut se situer vers le XVIIIe siècle. Elle illustre la diversité des thèmes étudiés en écologie, et de façon plus générale dans les sciences naturelles.

Le mot nature a pris ou conservé des sens différents selon les contextes :

  • « La nature » devient l'ensemble du réel ignorant les modifications apportées par l'homme, elles-mêmes qualifiées d'artificielles. « la nature » est alors ce qui ne subit pas la mise en forme d'une finalité humaine technique. C'est dans cette optique qu'existent certains produits qualifiés de « naturels » (ou biologiques), leur production n'ayant pas nécessité de produits « inventés » par l'homme (par exemple un fruit sera dit « naturel » lorsqu'il aura été produit sans l'aide d'insecticide ou de transformation génétique). Cette distinction sous-entend une séparation entre l'homme et la nature sur le critère de l'intention (sens moral).
  • Le mot « nature », employé dans l'expression « nature humaine » par exemple, conserve un sens plus traditionnel qui est l'ensemble des caractères fondamentaux qui définissent la personnalité physique ou morale d'un être. On peut l'employer également dans l'expression « nature de la communication » .

La notion de nature porte donc en elle des questions philosophiques, à travers les rapports que l'homme entretient avec le milieu naturel et l'environnement, ses conceptions de la vie sociale, et les multiples sens qu'il est possible d'attribuer au mot nature dans les représentations sociales.

Le mot nature a donc conservé des sens multiples (polysémie). Les préoccupations environnementales actuelles montrent combien il importe d'identifier ces sens et leurs finalités dans chaque contexte particulier


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