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CATHARISME
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(Redirig� depuis N�ocatharisme)


La population expuls�e de Carcassonne en 1209.

La population expuls�e de Carcassonne en 1209.


On appelle � Cathares � , � pur � les adeptes d'un mouvement religieux dualiste m�di�val. Le nom, tardif, a �t� donn� par les ennemis de ce mouvement, jug� h�r�tique par l'�glise catholique. Les adeptes de ce mouvement se nommaient eux-m�mes � Bons Hommes �, � Bonnes Femmes � ou � Bons Chr�tiens �, mais �taient appel�s � Parfaits � par l�Inquisition, qui d�signait ainsi les � parfaits h�r�tiques �, c�est-�-dire ceux qui avaient re�u le consolamentum, c�est-�-dire l'imposition des mains et faisaient la pr�dication, par opposition aux simples � fid�les � h�r�tiques.

Principalement concentr� en Occitanie, le catharisme subit une violente r�pression arm�e � partir de 1209 lors de la croisade contre les Albigeois puis, durant un si�cle, la r�pression judiciaire de l�Inquisition.

Doctrine

La th�ologie cathare provient d'un travail de recherche scripturaire, centr� sur l'�vangile selon Jean. C'est une interpr�tation tr�s diff�rente des �vangiles de celle de l'�glise catholique.

Les cathares s'appuient aussi sur de nombreux �crits (Paul, Marcion, Livre des deux principes, rituels, etc.) et s'inspirent de courants de pens�e plus anciens (paulinisme, gnosticisme, manich�isme, bogomilisme) tout en gardant, sur bien des points, de notables distances avec ces philosophies ou religions auxquelles le catharisme ne peut �tre assimil�. En effet, les cathares n'ont jamais parl� de Mani, de Sophia ou des �ons et ont aussi des diff�rences r�elles avec les bogomiles.

Le catharisme s'est manifest� d�s le Xe si�cle si�cle en Europe centrale (Bulgarie, Dragovitie, etc.) et en Europe occidentale, quelques ann�es plus tard. Les zones o� il s'est fait remarquer ne lui ont pas permis de s'implanter ouvertement (Flandres, Champagne, Orl�anais, etc.) � l'exception de la plus grande partie de l'Occitanie. Il s'est �galement r�pandu en Italie, en Allemagne et en Espagne essentiellement.

C'est d'ailleurs de Rh�nanie que vient le terme cathare qui fut utilis� pour la premi�re fois, avec une volont� p�jorative, pour les d�signer en r�f�rence aux catiers (ou chatiers), adorateurs du d�mon repr�sent� sous la forme d'un chat ail�.

Les cathares recherchent le sens originel du message des �critures. Leur foi se base sur les principes suivants :

Dieu, appel� le principe Bon, existe de toute �ternit� et n'aura pas de fin. Il est parfait et son �uvre est parfaite, inalt�rable et �ternelle. Il est omniscient et tout puissant dans le Bien.


Dieu est le cr�ateur de ce qui est et ce qu'il n'a pas cr�� est rien (nihil traduit par n�ant).

Les esprits (appel�s anges par simplification) sont de nature divine, c'est-�-dire qu'ils sont cr��s ou qu'ils �manent de Dieu, un peu comme le soleil et ses rayons.


Dans le n�ant est le principe mauvais ou principe du Mal.


Dieu, qui n'a pas de mal en Lui, ne peut conna�tre ce principe mauvais mais ce dernier ambitionnant d'imiter Dieu est parvenu � d�tourner une partie des esprits de la cr�ation divine.

Le principe mauvais a attir� les esprits par force (catharisme absolu) ou par tentation (catharisme mitig�) car il n'a d'existence que pour autant qu'il peut se m�ler � la cr�ation divine (le Bien).


Cette vision de la constitution de l'univers visible constitue le mythe de la chute du tiers des anges ou, selon les interpr�tations, de la troisi�me partie de leur composition (�tre, �me, corps subtil). Introduits dans des corps charnels fabriqu�s par Lucifer, ces �tres sont diff�rents de l'�me qui de cr�ation malfique et qui assure la survie du corps charnel.

Cette cr�ation, issue d'un cr�ateur imparfait et non �ternel, est imparfaite et corruptible. Elle a eu un commencement et elle aura une fin.
Celle-ci surviendra quand le Mal s'�tendra sur la cr�ation et que les esprits auront r�ussi � s'extraire de leur prison charnelle pour retourner � Dieu. Alors, le Mal ayant perdu les avantages du m�lange, redeviendra n�ant. Le mal est donc vainqueur dans le temps mais, son accomplissement constitue sa perte. Il est donc vaincu dans l'�ternit�.

Les deux principes ne sont donc pas de m�me nature et de m�me puissance.

Le Christ, fils de Dieu (c'est � dire esprit cr�� par Dieu), est donc venu pour leur r�v�ler leur origine c�leste et pour leur montrer le moyen de retourner au ciel. Ainsi, le Christ est uniquement l'envoy� du P�re venu porter le message du salut aux hommes. Il n'est pas, comme pour les catholiques, le r�dempteur du p�ch�. Il n'a donc pas souffert la Passion et il n'est pas mort sur la Croix, car son corps charnel n'est qu'une apparence. De m�me Marie, un autre esprit venu lui pr�ter assistance dans sa t�che, ne l'a jamais enfant�.

La diff�rence fondamentale entre catharisme et catholicisme porte sur le fait que, pour les premiers Dieu subit le mal pour lequel il ne punit personne alors que les seconds, Dieu subit le mal et punit les p�cheurs.

Les cathares du Moyen-�ge partagent l'essentiel de leurs croyances et les l�g�res variantes observ�es (absolus ou dyarchiques et mitig�s ou monarchiques) n'avaient pas de r�percussions � l'�poque.

Les principales croyances des cathares �taient donc :

Le dualisme qui comprend deux principes : le monde mat�riel et corruptible a �t� cr�� par Satan sous l'influence du principe mauvais. Ce monde de m�lange proc�de donc du mal ; seul l'esprit et le monde parfait et �ternel ont �t� cr��s par Dieu.


L'esprit �tait soit transmis par g�n�ration depuis le premier homme (traducianisme), soit par transmigration dans un nouveau-n� apr�s la mort (m�tempsycose, orig�nisme).


La christologie : J�sus, premier ange (�galement appel� fils de Dieu), ne s'est pas r�ellement incarn� mais a pris l'apparence d'un homme avec l'aide d'un autre ange Marie. La christologie est inspir�e par le doc�tisme.


Les cathares reconnaissaient un ou deux principes, selon qu'ils �taient � monarchiens � ou � dyarchiens �, � mitig�s � ou � absolus �. Les cathares absolus pensaient que le principe du Mal ne pouvait trouver son origine dans le principe du Bien. Autrement dit, repr�sentant le Bien absolu, Dieu ne pouvait avoir cr�� un ange corruptible (Lucifer). Pour les dualistes absolus, les deux principes, donc le Bien et le Mal, coexistent depuis la cr�ation divine puisque c'est hors de cette cr�ation qu'il se trouve.


Le Dieu de l'Ancien Testament n'en �tait pas un ou n'�tait pas le bon, comme dans le marcionisme (sources en Asie mineure).
C�est uniquement par le Saint-Esprit que l'esprit peut �tre lib�r� du monde physique, et c�est par le bapt�me par imposition des mains, re�u par les ap�tres et transmis par eux, que l�esprit pourra acc�der au salut. Toutefois, hormis une exception et peut-�tre quelques cas isol�s suppl�mentaires, le bapt�me ne pouvait �tre effectu� sur un jeune enfant (moins de 13 ou 14 ans)- car jug� inapte � discerner l'importance de cet acte. Celui-ci devait �tre effectivement accompli en connaissance de cause et sur la base de la conviction.


Il est � noter le respect inconditionnel de la vie qu'avaient et que pr�chaient les Bons Chr�tiens (ainsi qu'ils se nommaient � l'exclusion de toute autre appellation). Tout ce qui avait place dans le monde mat�riel m�ritait, pour eux, consid�ration. C'est notamment pourquoi ils observaient un r�gime alimentaire tr�s strict. Cela induisait une grande tol�rance pour la nature humaine. Comme l'enseignait le Christ, ils se gardaient bien de juger, mais avaient � c�ur de mener leurs contemporains sur la voie du salut afin d'�courter, un tant soit peu, leurs cycles de passage en ce monde.

Pratiques, sacrements et rites [modifier]

Refus de l�orthodoxie [modifier]
Les cathares, se consid�rant alors comme les seuls vrais disciples des ap�tres, adoptent le mod�le de vie, les rites et les sacrements, des premi�res communaut�s chr�tiennes. Ils s'appuient principalement sur les enseignements du Nouveau Testament, leur unique pri�re �tant le Notre P�re. Ils consid�rent que toutes les pratiques et sacrements instaur�s par l'�glise catholique romaine tout au long du Haut Moyen �ge, n�ont aucune valeur :

le sacrement du bapt�me d'eau que les pr�tres catholiques conf�rent aux nouveau-n�s (incapables selon eux de comprendre l'engagement qu'est le bapt�me pour celui qui le re�oit) ;


la m�diation des saints et le culte des reliques et des morts (offrandes et messes pour les d�funts) ;


le sacrement de l'Eucharistie : refusant de croire en la transsubstantiation, c'est-�-dire la transformation du pain et du vin devenant le corps et le sang du Christ lors de leur cons�cration par le pr�tre lors de la messe.

En m�moire de la derni�re C�ne du Christ avec ses ap�tres, les cathares b�nissent le pain lors du repas quotidien pris avec leurs fid�les. C�est le rituel du � pain de l�Oraison �.


le sacrement du mariage, celui-ci l�gitimant � leurs yeux l'union charnelle de l'homme et de la femme, union � l'origine du p�ch� du premier couple selon leur interpr�tation de la Gen�se.
De m�me que dans certain courant de l'�glise chr�tienne primitive, l'id�al cathare est bas� sur une vie asc�tique, alors que le sacrement du mariage aurait �t� cr�� tardivement afin de permettre aux fid�les d'�tre chr�tiens dans le mariage, leur donnant la possibilit� d'acc�der au salut sans suivre la voie monastique.

Ils n'attachent pas d'importance aux �glises b�ties qui ne sont pas pour eux les seuls lieux du culte car la parole du Christ peut �tre enseign�e partout o� se r�unissent les fid�les.

Leur seul sacrement est le bapt�me, ou consolament.


Le consolament [modifier]
Le sacrement du consolament (consolation, en occitan du latin consolamentum) ou � bapt�me d'esprit et du feu � par imposition des mains, comme pratiqu� par le Christ, est le seul � apporter le salut en assurant le retour au ciel de la seule partie divine de l'homme : l'esprit. Il met en contact l'esprit divin de l'homme et le Saint-Esprit, lui permettant de reconna�tre sa nature divine et d'acc�der au salut. Ce sacrement joue un r�le fondamental dans les communaut�s cathares car il est � la fois sacrement d'ordination et de viatique (extr�me-onction), alors appel�

� consolament des mourants �.

Le consolament est conf�r� par un membre de la hi�rarchie et engage celui qui le re�oit dans une vie religieuse qui, comme toute ordination, suppose la prononciation de v�ux et le respect d'une R�gle : pratique de l'asc�se, abstinence de toute nourriture carn�e, la pratique de la morale �vang�lique : interdiction de jurer, de mentir, de tuer. Il fait d'un croyant cathare un Bon Homme ou une Bonne Dame, membre du clerg�, pr�dicateur, capable d'apporter lui-m�me le consolament aux mourants.

Il �tait donc aussi administr� aux mourants qui en faisaient la demande, c'est-�-dire aux simples croyants qui n'avaient pas franchi le pas de l'ordination durant leur vie, mais souhaitaient rencontrer le Saint-Esprit, leur donnant une chance d'acc�der au salut, avant de mourir. Les pri�res des parfaits apr�s la mort du consol� pouvaient durer encore quatre jours, et si le mourant survivait, il devait alors embrasser la vie de parfait avec les contraintes associ�es.


La vie des � parfaits � et � parfaites � [modifier]

Travail manuel et vie communautaire [modifier]


�tant ordonn�s, les parfaits entrent dans un ordre religieux, mais sans sortir du si�cle. Ils sont en effet astreints au travail manuel pour vivre, ce qui leur donne un avantage consid�rable pour leur pr�dication, en les maintenant au contact de la population qu'ils vont chercher � convertir. Cela leur rapportera �galement, tout simplement, l'argent du produit de leur travail, argent qui leur permettra par exemple de se d�placer et, avec les dons et les legs, de cr�er les conditions de l'existence d'une hi�rarchie. Par contre la pauvret� personnelle �tait prescrite.

Les cathares vivaient dans des � maisons de parfait(e)s �, int�gr�es aux villes et aux villages, qui leur permettaient de rencontrer la population et de pr�cher, et leur servaient d'atelier. Des jeunes y �taient envoy�s par leurs parents simples fid�les ou d�j� ordonn�s, pour leur formation en vue de leur propre ordination.

Tout parfait rejoignait une maison de parfaits, et y travaillait de ses mains, y compris par exemple les nombreuses �pouses nobles et leur prog�niture qui firent partie des rangs des cathares. Le sacrement de mariage n'�tant pas reconnu, elles se s�paraient simplement de leur mari, g�n�ralement lui-m�me simple croyant.

Le consolament des mourants pouvait �tre conf�r� dans les maisons des parfaits, dans laquelle le consol� �tait transport� et y mourait.

Lorsque vint le temps des pers�cutions, les parfaits durent se cacher chez des fid�les, mais ils y pay�rent toujours leur nourriture par le travail manuel, plus le pr�che et l'enseignement.


Vie apostolique [modifier]
Se rapprochant des premiers chr�tiens, les cathares croyaient que le salut passait par une vie de religion. Ils �taient astreints � la chastet�, et devaient constamment aller par deux personnes du m�me sexe : chacun avait son s�ci, ou compagnon, ou sa s�cia, pour les femmes. Cette pr�dication au coin du feu de deux personnes de m�me sexe conduira � l'accusation de bougrerie (homosexualit�) fr�quemment enregistr�e dans les registres de l'Inquisition. En r�alit�, cette fa�on de vivre toujours au moins � deux tenait � la conviction que seul l'esprit ne peut �viter de se fourvoyer alors qu'avec - au moins - un compagnon ou une compagne, les errements sont plus faciles � combattre.

Ils ne devaient pas mentir, s'abstenir de tout vice, de toute m�chancet�, �tre simplement de Bons Chr�tiens selon les �vangiles, ce qui conduisit in�vitablement � l'�dification des chr�tiens, bien que le catharisme touch�t essentiellement une population bourgeoise ou noble, sauf dans la derni�re p�riode. Les parfaits ne devaient �videmment pas tuer, mais cela s'appliquait �galement aux animaux.

L'interdiction de mentir, ainsi que l'interdiction de jurer, fut largement utilis�e par les inquisiteurs pour identifier et pourchasser les bons chr�tiens.

Ils devaient s'abstenir de toute consommation de produits de la fornication. En cela ils s'interdisaient toutes viandes (except� le poisson) ainsi que le lait et les produits d�riv�s. On pense que la consommation du poisson �tait li�e � la m�connaissance des ph�nom�nes de reproduction de ces animaux (� v�rifier).

Le je�ne �tait de pratique courante mais, le je�ne le plus strict pr�voyait du pain et de l'eau. L'endura, qui servit � accuser les bons hommes de suicide, est en fait un je�ne suivant le consolament et qui a pu conduire certains bons chr�tiens � la mort pendant l'inquisition en raison de situation particuli�res (mourants ou bless�s consol�s in extremis). En aucun cas les cathares ne validaient le suicide, pas plus que toute autre mort donn�e volontairement.

Derni�re obligation faite surtout aux hommes : la pr�dication. Les parfaits devaient pr�cher le salut par l'ordination du consolament et la morale �vang�lique. Cette pr�dication se faisait dans les maisons ateliers, mais �galement �tant invit�s par des fid�les ou sur la place publique.

Finalement, trois car�mes annuels �taient pratiqu�s.


Apparition et diffusion en Europe [modifier]
La doctrine cathare aurait pris naissance en Bulgarie � la fin du Xe si�cle o� on les nommait bogomiles. Elle s'�tend chez les serbes et les moines de Constantinople puis en Asie mineure, en reprenant quelques th�mes manich�ens, tel le dualisme de la cr�ation.

Des communaut�s cathares d'� ap�tres itin�rants � s'�tendent en Europe vers l'an Mil sous diff�rents noms selon les r�gions (manich�ens, orig�nistes, piphles, publicains, tisserands, bougres, patarins, albigeois). On connut donc plusieurs catharismes ayant un tronc commun et quelques divergences th�ologiques en Allemagne, en Flandre, en Champagne, en Bourgogne, et surtout dans le Midi et l'Italie aux XIIe et XIIIe si�cles. On parle donc parfois des Albigeois, du fait des deux centres d'implantation les plus durables que sont Albi et Toulouse. Le dernier cathare meurt en Italie au XIVe si�cle. Le mouvement subsistera en Bosnie, dont c'�tait la religion officielle, jusqu'� la conqu�te turque � la fin du XVe si�cle.

Dans ces r�gions, les Bons Hommes (seule l'Inquisition les appellera � parfaits �) s'organisent en communaut�s d'hommes ou de femmes dirig�es par des anciens, des diacres et des �v�ques. Ces communaut�s sont constitu�es de plusieurs � maisons �. On y pratique souvent des m�tiers li�s � l'artisanat local, et fr�quemment le tissage, en r�f�rence aux premi�res communaut�s chr�tiennes. Plusieurs communaut�s constituent une �glise ou dioc�se cathare, � la t�te desquels se trouve l'�v�que.


Les �glises cathares [modifier]
Au milieu du XIIe si�cle (1167) les �glises cathares sont au nombre de cinq : Albi, Toulouse, Carcassonne, Agen (Aragnensis) et Epernon en France. Au XIIIe si�cle, en 1226 un nouvel �v�ch� est cr��, celui de Raz�s, la r�gion de Limoux. Ces �glises sont ind�pendantes. Elles ne reconnaissent pas d'autorit� sup�rieure � celle de leurs �v�ques, comme celle du pape pour l'�glise romaine. Les maisons de parfaits �taient r�unies sous l'autorit� d'un diacre et chacune dirig�e par un ancien ou une prieure. L'�v�que est lui-m�me assist� par un � fils majeur � et un � fils mineur �, qui sont choisis parmi les diacres et qui lui succ�dent, le fils mineur rempla�ant le fils majeur devenant �v�que � la mort de celui-ci, ce qui arrivera fr�quemment lorsque la pers�cution commencera. Les Bonnes femmes pouvaient aussi donner le sacrement du consolament. Cette ordination �tait plus g�n�ralement pratiqu�e par les diacres ou les �v�ques.


La fin du mouvement cathare


Causes de la pers�cution [modifier]


Leur obstination, leur anticl�ricalisme intransigeant, leur opposition � la hi�rarchie catholique, � laquelle ils reprochent sa richesse ostentatoire et ses abus de pouvoir, valent aux cathares de s'attirer les foudres de l'�glise romaine, d'autant plus que leur m�pris pour le corps et leur conception nihiliste de l'existence �tait � bon escient per�ue comme �minemment dangereuse. Ils sont condamn�s comme h�r�tiques. Ainsi que beaucoup d'autres mouvements dissidents ou contestataires, les cathares deviennent l'objectif d'une lutte permanente. L'�glise romaine tente de "purifier" la chr�tient� occidentale en excluant syst�matiquement tout individu ou groupe mettant en p�ril le projet de soci�t� chr�tienne qu'elle instruit depuis le d�but du Xe si�cle. L'instrument qui sera souvent utilis� pour la destruction du mouvement est leur refus du mariage, qui permettra de les nommer orgiaques et impies. Une pri�re des confr�ries Corse porte toujours une mention de cette r�putation de satannales, lorsqu'elle dit, "chandeliers triangulaires aux cierges �teints", �cho des vices qui se pratiquaient soi-disant dans les �glises, une fois les cierges souffl�s, et qui renvoie � toutes les peurs de la sorcellerie, des messes noires, etc.


Les tentatives d'�radication de l'h�r�sie par la pr�dication


Illustration de la dispute entre Saint Dominique et des Albigeois, o� les livres des deux parties furent jet�s au feu, et o� ceux de Saint Dominique furent miraculeusement pr�serv�s des flammes. Peinture par Pedro Berruguete.

L'�glise catholique confie aux cisterciens, au XIIe si�cle, puis, avec plus de succ�s, au XIIIe si�cle, aux ordres mendiants (aux franciscains et au nouvel ordre des dominicains, ayant re�u leur constitution en 1216) le soin de combattre ce danger de l'h�r�sie. Les cathares sont difficiles � convaincre. La pr�dication ou le d�bat doctrinal instaur�s � cette fin dans le Midi de la France par l'�glise tourne court pour le moment. En effet, les cathares sont souvent plus comp�tents que les catholiques dans le domaine de l'ex�g�se des textes sacr�s et c'est pour masquer ces �checs que l'�glise de Rome a recours au miracle de Saint Dominique (illustration) peu cr�dible vu que les cathares consid�rent le feu comme �l�ment de la cr�ation mal�fique et ne vont certainement pas lui laisser le soin de trancher entre les parties.


La croisade contre les Albigeois

Article d�taill� : croisade des Albigeois.


Face � cet �chec pour tenter de faire dispara�tre cette h�r�sie, le pape Innocent III lance en 1209 contre les � Albigeois �, ou cathares, la premi�re croisade qui se d�roulera sur le territoire de la chr�tient� occidentale.

Avec la Croisade contre les Albigeois, il s'agit pour l'Eglise de mater une h�r�sie, mais aussi en partie, pour le pouvoir central de la royaut� fran�aise, de soumettre les Seigneurs du Sud, trop ind�pendants. N�anmoins Philippe Auguste, le Roi de France, ne voudra jamais participer personnellement � cette croisade, mais il laissera ses vassaux libres de toutes actions. La guerre durera vingt ans (1209�1229). La lutte arm�e se poursuivit dans le Midi tout au long du XIIIe si�cle, relay�e plus tard par l'institution de l'Inquisition, cr��e en 1231 pour traquer la � d�pravation h�r�tique �.

L'Inquisition fut facilit�e dans sa t�che par les principes m�mes du catharisme. Tout d'abord, les Bons Hommes, pour quelque raison que ce f�t, s'interdisaient de mentir. Ainsi, lorsqu'un inquisiteur interrogeait un parfait, ce dernier ne pouvait que dire la v�rit� quant aux activit�s de ses semblables. Les Bons Hommes furent donc, l'un apr�s l'autre arr�t�s suite aux r�v�lations de leurs pairs. De plus, un parfait ne pouvait �tre sacr� que par un autre parfait ou une parfaite et les mourants ne pouvaient recevoir l'Absolution (consolamentum des mourants) que des mains d'un(e) parfait(e). L'Inquisition savait bien qu'en faisant dispara�tre le clerg� cathare, le culte dispara�trait avec lui.



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