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Les débuts du dirigeable à l'Eole

En 1783, Pilâtre de Rozier effectua son premier voyage aérien de l'histoire de l'humanité. En compagnie du Marquis d'Arlandes, ils parcoururent en montgolfière un trajet entre le château de la Muette et la Butte-aux-Cailles. Il trouva la mort dans l'incendie de son ballon en tentant d'effectuer, le 15 juin 1785, une traversée de la Manche.

Plus tard, le planeur , ancêtre de l'avion, connut ses heures de gloire avec Otto Lilienthal, auteur du livre "Du vol des oiseaux comme base de l'aviation", paru en 1889. Au prix de nombreuses chutes et blessures, Otto et Gustav Lilienthal conçurent les bases du vol-à-voile.

Clément Ader fait voler l'Eole

Le 9 octobre 1890, le premier appareil baptisé Eole s'élève à 20 cm du sol, sur 50 m de distance, dans le parc du château d'Armainvilliers. Aux commandes, Clément Ader, le premier homme à faire décoller une machine volante propulsée par un moteur à vapeur de 20 chevaux. On doit à cet inventeur français non seulement ce premier exploit, mais aussi d'avoir imaginé le nom d'avion, qu'il attribua à son appareil volant entièrement articulé et repliable, conçu sur le modèle de la chauve-souris.

Une superbe maquette de cette machine historique est visible au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget, que nous vous conseillons vivement de visiter.

Né à Muret, aux environs de Toulouse, le 12 avril 1841, Clément Ader va suivre une formation d'ingénieur. Diplômé des Ponts et Chaussées, il s'intéresse très vite aux techniques d'avenir. Il monte à Paris et travaille à l'installation des premières lignes de téléphone. Inventeur de nature, il mettra au point un micro de qualité qui lui vaudra de confortables revenus. Mais ce qui l'attire plus que tout, c'est la création d'une machine volante mue par un moteur à vapeur.  Il mène ses travaux dans le plus grand secret car il a tout de suite compris que les militaires ne se priveraient pas longtemps d'une telle invention capable de semer le chaos au-delà des lignes ennemies.

Le premier vol

L'Eole vit le jour. Il s'agissait d'un appareil aux formes rappelant une chauve-souris (ci-dessous). Clément Ader calcula même le rapport poids-surface de cet animal qu'il rapporta sur son avion. Bien sûr, comme pour la roussette des Indes qui lui servit de modèle, les ailes en bois recouvertes de soie de l'Eole pouvaient s'articuler,  ce qui correspond aujourd'hui au gauchissement différentiel.Un train d'atterrissage robuste permettait à l'engin de décoller et de se poser par ses propres moyens sans le recours à un pylone de lancement, d'une catapulte ou d'un rail. Un moteur à vapeur à deux cylindres délivrant 20cv pour seulement 18kg de poids actionnait une hélice en bambou. Clément Ader à bord, l'Eole pesait à peine 300kg.

Clément Ader réussit à faire voler son appareil dans le parc du château d'Armainvilliers. Quelques jardiniers et les collaborateurs d'Ader assistèrent à ce vol mémorable. Un petit bond dans les airs, à 20 cm du sol, qui coûta tout de même plus de 500.000 francs or à son auteur qui, fort de son succès, se mit en rapport avec le Ministre de la Guerre , M. de Freycinet, pour obtenir des subventions de l'Etat. Il obtint un nouveau financement sur le budget de la guerre, et put installer son laboratoire à Auteuil. Selon les termes de la convention passée entre l'inventeur et le Ministre en 1892, l'appareil devait pouvoir emporter une ou deux personnes en plus du pilote, et des explosifs à plus de 100 mètres d'altitude, à une vitesse minimale de 15 m/s tout en étant contrôlable et dirigeable sur un itinéraire déterminé. Ader obtint 650.000F or de crédit, ce qui prouve bien que l'on prenait l'inventeur très au sérieux.

Echec et mat

Baptisé "Avion n°3", le nouvel appareil propulsé par deux moteurs de 20cv  fut achevé en 1897. Des expériences eurent lieu en octobre 1897 en présence de généraux chargés de vérifier les possibilités de l'engin. Malheureusement, ils firent tout au plus état d'un "léger soulèvement des roues arrière", sans évoquer un vol réel. Et lorsque l'Avion n°3 fut gravement endommagé à l'issue d'un second essai, c'est un avis défavorable que donnèrent les membres de la commission. Evidemment, le Ministre de la Guerre coupa les crédits et Ader, découragé, détruisit l'Eole et son laboratoire. Il fit don de ses archives à l'Institut des sciences : 600 cahiers d'écolier remplis de notes sur la construction de l'Eole et de l'Avion n°3. Il ne conserva que l'Avion n°3, qu'il offrit au Conservatoire des Arts et Métiers. Ader reçut tout de même la Légion d'honneur et  est aujourd'hui considéré comme le précurseur de l'aviation.  Copyright © 2003 par FM


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