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EDULCORANTS  (dec 2009)

 

 

Nous savons que l'aspartame se  décompose en trois produits lors de la digestion: phénylalanine,
acide aspartique et méthanol. Or, ce sont justement les opinions divisées sur les dangers
que chacun de ces produits pourrait représenter pour l'organisme qui ouvre le débat sur l'aspartame.

Nous allons maintenant essayer de démêler le vrai du faux en nous basant sur des rapports
 scientifiques et les dires des deux camps afin de déterminer dans quelle mesure l'aspartame
pourrait être toxique pour l'homme.

 

 La phénylalanine

 

La phénylalanine est un acide aminé intervenant lors de la synthèse des protéines: elle
correpond aux codons UUC et UUU de l'ARN messager. C'est de plus un acide aminé essentiel car
elle ne peut pas être synthétisée par le corps, et doit donc provenir de notre alimentation.

Elle correspond à 50% de la masse des produits issus de la dégradation de l'aspartame dans l'organisme.

 

La phénylalanine est transformée en tyrosine dans les cellules hépatiques (cellules du foie)
 par l'enzyme hydroxylase ou P.A.H., puis en mélanine, un pigment sombre qui colore la peau.
La phénylalanine est également utilisée pour fabriquer des neuro-transmetteurs comme
l'adrénaline ou la dopamine (substances jouant un rôle dans l'éveil et la vigilance).
Ainsi, même si la phénylalanine est un neurotoxique à grande dose, c'est à dire qu'elle peut passer
la barrière sanguine du cerveau et détériorer les neurones, elle est, normalement, rapidement
transformée par l'organisme et ne présente donc pas de réel danger.

Seuls les malades atteints de la phénylcétonurie, une maladie génétique rare et grave qui rend
 non fonctionnelle l'enzyme P.A.H. et empêche donc la transformation de la phénylalanine, ne doivent
 sous aucun prétexte consommer de l'aspartame, car la phénylalanine s'amasserait suffisamment pour
 provoquer des symptômes comme un important retard mental, des troubles digestifs, des
convulsions, et au final une très faible espérance de vie.


D'ailleurs, c'est pour cela que les produits contenant de l'aspartame doivent clairement
 afficher que c'est une "source de phénylalanine".
Il ne faut pas perdre de vue non plus que la phénylalanine est
présente en plus grande quantité dans de nombreux aliments tels que le poulet ou les produits laitiers
comme les yaourts.

 

Ainsi, un individu sain n'aura aucun mal à métaboliser la phénylalanine provenant de l'aspartame, car ce dernier n'est
 qu'une source mineure de phénylalanine.

 

L'acide aspartique

L’acide aspartique est un acide aminé, représentant 40% de la masse des produits issus de la
dégradation de l’aspartame dansl’organisme. C'est un acide dicarboxylique, car comme ce mot
 l'indique, il possède deux groupes carboxyles COOH. Comme la phénylalanine, il fait partie
des 20 acides aminés intervenant lors de la synthèse des protéines: il correspond aux codons GAU et
GAC de l'ARN messager. Cependant, ce n'est pas un acide aminé essentiel, contrairement à la
 phénylalanine.

L’aspartate est l’anion de l’acide aspartique, il est issu de l’acide aspartique, mais a gagné des électrons. Dans le
 cerveau, l’aspartate joue le rôle d’un neuro-transmetteur, c'est-à-dire qu’il facilite le transfert d’informations de
neurone en neurone.

 

Certaines personnes, comme le Dr Rusell L. Blaylock (université du Mississipi, Etats-Unis), ont soutenu qu’une
consommation prolongée d’aspartame pouvait provoquer des désordres neurologiques. Il est vrai que l’ingestion en
trop grande quantité d’aspartame ou de tout autre aliment contenant de l’acide aspartique, peut se répercuter sur les
neurones, la quantité de neuro-transmetteurs devenant ainsi très élevée dans certaines parties du cerveau.
Ils détruisent alors petit à petit les neurones.

Cependant, l’acide aspartique n’est dangereux que lorsque sa quantité dans le plasma dépasse
 une certaine limite, fixée à 100µmol/dL. Même en atteignant une dose extrême de 200mg par kg
 de masse corporelle, la dose d’aspartate n’atteint pas la limite considérée comme toxique.

De plus, il ne faut pas croire que l’aspartame est le seul produit qui apporte de l’aspartate.

 

 Certains produits très banals en apportent considérablement plus, En sachant qu'une simple cuisse
de poulet apporte considérablement plus d'aspartate qu'une canette de soda à l'aspartame, faut-il
 accuser ce dernier d’être néfaste pour le cerveau à cause de son apport en acide aspartique?
Pas vraiment...

 

Le méthanol

Le méthanol, ou encore alcool méthylique, est un alcool de formule CH3OH extrait des goudrons
de bois ou préparé synthétiquement. Il se décompose dans le corps, sous l'action de plusieurs enzymes,
en formaldéhyde (également appelé méthanal), en acide formique, eten dioxyde de carbone, les deux
premiers étant toxiques à partir d'une certaine dose. En effet, le formaldéhyde est considéré depuis
 juin 2004 comme "cancérigène certain", alors que l'acide formique, qui se trouve dans le dard des
abeilles et des fourmis, peut toucher notamment les voies visuelles.
En sachant que le méthanol peut
donc causer des problèmes de vue ou encore des malformations des nouveaux-nés, parce qu'il s'oppose
 à la reproduction de l'ADN, de nombreuses associations et organismes ont attaqué l'aspartame. Leurs
accusations auraient été légitimes si les quantités de méthanol avaient été plus élevées.

En effet, la dose maximale recommandée d'aspartame est de 40mg/kg de masse corporelle par jour.
 Or, le méthanol correspond à environ
 des produits issus de la digestion de l'aspartame, donc une
personne consommant de l'aspartame à la limite de la DJA se retrouverait avec environ 4,4mg/kg de méthanol
 dans l'organisme. Le méthanol ne devient toxique chez un adulte que de 200 à 500 mg/kg/jour. On peut
donc en conclure que la dose de méthanol apportée par l'aspartame est négligeable, et ne conduit en
 aucune façon à atteindre les seuils toxiques de méthanol. De plus, cette quantité de méthanol est si
peu élevée qu'elle n'entraine pas d'augmentation de l'acide formique, ce dernier étant tout de suite
transformé par l'organisme en eau et dioxyde de carbone.

Enfin, comme pour les autres produits issus de la dégradation de l'aspartame, on peut constater
 que le méthanol est naturellement contenu dans d'autres produits alimentaires, comme les fruits et
légumes,

 

Oui mais...
Nous avons pour l’instant supposé que l’aspartame se dégradait exclusivement en phénylalanine,
 acide aspartique et méthanol. Oui mais voilà : tout n’est pas si simple. En effet, avec certaines
conditions de température ou de pH, cette dégradation peut être différente, et donner lieu à ce que
 l’on appelle de la dicétopipérazine.
Comment cela a-t-il lieu ?Tout d’abord, on assiste à une
dégradation « normale ». La phénylalinate de méthyle se décompose en phénylalanine et
méthanol (on ne tient pas compte de l'acide aspartique pour l'instant).


La fonction acide de la phénylalanine est par conséquent libérée. C'est à ce moment que la
dégradation va différer. En effet, il va se former ce que l'on pourrait appeler une "double liaison
 peptidique" entre la phénylalanine et l'acide aspartique:la fonction amine de la
 phénylalanine va se lier à la fonction acide de l'acide aspartique, et la fonction acide de la
phénylalanine va se lier à la fonction amine de l'acide aspartique. La molécule ainsi formée est la
dicétopipérazine. L'aspartame se transforme totalement en cette molécule à température élevée
 (> 105°C)- c'est pour cela que l'aspartame n'est pas recommandé pour faire cuire des gâteaux par
 exemple. A conditions plus "habituelles", cette réaction existe toujours, mais est bien plus
faible. Cependant, cela suffit pour que les sodas "light" aient des durées de conservation relativement
courtes.

Cette molécule a été l'objet de peu d'études, nous ne pouvons donc pas être parfaitement assurés
 qu'elle soit tout à fait inoffensive pour l'organisme. Cependant il a tout de même était montré qu'elle
 n'était pas cancérigène chez le rat et la souris. Une dose journalière acceptable a été fixée à 7,5 mg/kg/jour.

En revanche, cela montre que tout n’est pas aussi simple qu’on pourrait le penser à première vue, et qu’il
faut toujours être méfiant avant de tirer des conclusions trop hâtives.

 

Donc, Info ou Intox?

L'aspartame, qui a pour sous-produits deux poisons (formaldéhyde & acide formique) en quantités infimes, et
 donc sans conséquences, n'est réellement dangereux que pour les patients atteints de phénylcétonurie.
 Malgré cela, la complexité de l'organisme humain permet d'émettre des doutes car on ne peut jamais être
 sur à 100% de l'innocuité d'un produit. De nombreuses rumeurs ont vu le jour, principalement sur Internet: plus
d'une centaine de sites ont servi de relais à celles-ci. Ainsi, des organismes tels que DORway
 ou encore Aspartame Detox Program ont accusé l'aspartame d'être responsable de l'augmentation récente
des tumeurs du cerveaux, en se basant sur des statistiques recueillies par John Olney sur la période 1975-1992
. Ces données prouveraient que le nombre de tumeurs du cerveau a largement augmenté depuis 1985 soit
 quelques années après la mise en vente de l'aspartame. Cependant, cette analyse aurait été faussée, et selon
l'Institut National du Cancer des Etats-Unis ne prouverait en aucun cas l'hypothèse que l'aspartame provoque
des cancers du cerveau. Tout d'abord, John Olney aurait omis les statistiques des années 1973 et 1974
 qui montrent bien que le nombre de tumeurs au cerveau augmente dès 1973 soit 8 ans avant la mise sur le marché
 de l'aspartame. De plus, des analyses récentes montrent que l'incidence des tumeurs du cerveaux a augmenté de
1,6% de 1975 a 1979, avant l'introduction de l'aspartame, puis a diminué de 6,6% entre 1992 et 1996
 alors que l'aspartame y était massivement consommé (source La vérité si je mange Avril 2003).
 Ces statistiques ne peuvent donc pas établir un lien entre l'aspartame et le cancer du cerveau.

D'autre part, une campagne parue sur le net a tenté d'établir un lien entre la consommation d'aspartame et la
 sclérose en plaques, une maladie neurologique. Cette campagne dirigée par Lorie Moser et écrite par Betty
Martini (qui contribue aussi au site Dorway) clame que le méthanol, sous l'effet de la chaleur, se
 transforme en acide formique qui causerait l'acidose métabolique (dérèglement du pH). Selon leurs dires,
 cela serait la cause de la "maladie de l'aspartame" qu'elle nomme Lupus Systémique, cette maladie ayant des
symptômes similaires à la sclérose en plaques mais pouvant mener a la mort. Or, comme démontré précédemment, les
 quantités de méthanol dues à la digestion de l'aspartame sont infimes comparées à d'autres boissons telles
 que le jus de tomate. En outre, la maladie Lupus Systemique n'est en réalité pas la cause de l'aspartame
comme nous le montre ce dossier complet de la faculté de médecine de l'Université Louis Pasteur de Strasbourg ,
 ou du moins cela n'a pas été prouvé. C'est pour cela que de nombreux médecins et scientifiques ont réfuté cette
 campagne dénouée de fondement. Le site de l'EUFIC ( Conseil Européen de l'Information sur l'Alimentation) nous
 confirme cela et ajoute: "Le docteur David Squillacote, conseiller médical principal de la Fondation pour la
Sclérose en Plaques, a confirmé l'absence d'éléments scientifiques prouvant que l'aspartame puisse, de quelque façon que
 ce soit, provoquer, simuler ou aggraver une sclérose en plaques."

En bref, aucune source validée par la communauté scientifique n'indique à ce jour que l'aspartame est nocif, à
doses raisonnables bien entendu.

 

http://tpe-aspartame.
fr/index.php?page=tpe_partie3

 

 


Dernière mise à jour le 01/02/2009 à 22h 14.
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ASPARTAME et PHENYLALANINE   (2006/2008)

 

L’aspartame, vous connaissez. Cet édulcorant est l'un des plus utilisés par l'industrie agroalimentaire. Il a été découvert en 1965 et mis sur le marché pour la première fois aux Etats-Unis en 1974. En France, il a été autorisé à partir de 1981. Or il a, dès son apparition, été accusé d’être dangereux pour la santé. Sclérose en plaques, crises d'épilepsie, tumeurs du cerveau… Qu’en est-il exactement ?

 

Beaucoup d'accusations qui n'ont jamais été confirmées malgré de nombreux contrôles et tests

 

Un risque de cancer ?

La plus grosse accusation qui pèse sur l’aspartame est d’augmenter le risque de cancer du cerveau. En effet, depuis plus de vingt ans, il y a une hausse sensible du nombre de cas aux Etats-Unis.

L’aspartame menace-t-il votre santé ?En 1996, des chercheurs américains1 ont souligné que cette hausse était parallèle à l’utilisation croissante de l’aspartame… Coïncidence ou non, la polémique n’a depuis cessé d’enfler. Mais la méthodologie de cette étude a été très critiquée. Les chiffres trouvés sont remis en cause, et beaucoup de scientifiques évoquent une amélioration du diagnostic plutôt qu’une hausse du nombre de cas… En France, les cancers du cerveau sont relativement stables. La mortalité liée à cette maladie à quant à elle augmenté depuis les années 1950 pour se stabiliser depuis une dizaine d’années.

 

Des tests chez l’animal aux études chez l’homme

Plusieurs études se sont néanmoins penchées sur les liens entre aspartame et cancer, d’abord chez le rat. Certaines trouvaient plus de tumeurs du cerveau chez ceux nourris avec l’édulcorant et d’autres aboutissaient au résultat inverse ! Mais globalement, il ne semble y avoir aucune relation entre cette maladie et la consommation d’aspartame2. Les scientifiques ont également étudié les effets cancérigènes de l’aspartame chez l’homme. Là encore, aucune influence n’a pu être démontrée3. Plusieurs études sont en cours et devraient apporter des conclusions espérons-le définitives.

 

Et l’épilepsie ?

Non content d’être accusé dans les cas de tumeur, l’aspartame est mis en cause également dans l’épilepsie. Il participerait au déclenchement de crises. C’est du moins ce qui avait été constaté chez le singe.
Chez l’homme, une étude soulignait ce risque sur des terrains sensibles, tels que la dépression4. Mais là encore, des études plus poussées chez l’homme ou chez l’animal n’ont finalement trouvé aucun lien entre les crises et la consommation d’aspartame5, 6, 7.

 

Seul risque : la phénylalanine

Le seul problème pour lequel l’aspartame peut présenter un risque, c’est lorsque la personne souffre de phénylcétonurie (PCU). Cette maladie génétique rare entraîne des difficultés à digérer un acide aminé, la phénylalanine. Or, l’aspartame libère ce composé lors de sa digestion dans l’intestin. Mais, selon l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), "Même pour des doses [d’aspartame] très supérieures aux doses d’exposition normales, les taux sanguins de base de phénylalanine et susceptibles d’induire des effets secondaires chez l’enfant souffrant de phénylcétonurie ne sont pas atteints". Il semble donc que le risque soit faible.

Saccharine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Modèle moléculaire de la saccharine
Modèle moléculaire de la saccharine

La saccharine (ou saccarine) est le plus ancien des édulcorants artificiels ; elle est référencée sous le numéro E 954.

La saccharine a un pouvoir sucrant 300 à 400 fois plus élevé que le sucre, mais a un arrière goût métallique ou amer déplaisant, spécialement à hautes concentrations. Elle est ainsi souvent mélangée avec d'autres édulcorants pour compenser cette faiblesse : une proportion de 10 pour 1 entre le cyclamate et la ssaccharine est utilisée dans les pays où ces deux substances sont autorisées.

La saccharine n'apporte aucune calorie et est éliminée du corps par le système digestif sans passer dans le sang.

Elle est stable face à la chaleur (contrairement à l'aspartame), même en milieu acide, ne réagit pas chimiquement avec les aliments et se conserve bien. La saccharine est souvent mélangée avec l'aspartame pour sucrer les boissons pour régimes, de sorte que le sirop de base reste sucré au-delà de la durée de vie relativement courte de l'aspartame.

Synthèse [

 molécule de saccharine, sel de sodium.
molécule de saccharine, sel de sodium.
 

La saccharine peut être produite de plusieurs manières. La voie de synthèse originale de Remsen & Fahlberg débute par du toluène, mais le rendement par cette voie est faible. En 1950, une synthèse améliorée a été développée par Maumee Chemical Company à Toledo, Ohio. Dans cette voie, l’acide anthranilique réagit successivement avec de l’acide nitreux, du dioxyde de soufre, du chlore et ensuite de l’ammoniaque pour obtenir de la saccharine. Une autre voie commence avec l’o-chlorotoluène (Bungard, 1967).

Sous sa forme acide, la saccharine n'est pas particulièrement hydrosoluble. La forme utilisée comme édulcorant est habituellement le sel de sodium. Le sel de calcium est également utilisé, spécialement par les personnes qui limitent leur consommation de sodium. Les deux sels sont très hydrosolubles : 670 g par litre d'eau à température ambiante.

Histoire [modifier]

La saccharine a été découverte en 1879 par Ira Remsen et Constantin Fahlberg de l'Université Johns Hopkins.

La saveur sucrée de la saccharine fut découverte accidentellement par Remsen en allant dîner sans s'être correctement lavé les mains après avoir travaillé sur des dérivés de la houille avec Fahlberg.

Remsen et Fahlberg publièrent conjointement leur découverte en 1880 (Fahlberg, C.; Remsen, I. Über die Oxydation des Orthotoluolsulfamids. Chem. Ber. 1879, 12, 469-473). Cependant, en 1884, Fahlberg breveta et produisit en masse la saccharine sans jamais mentionner Remsen. Fahlberg devint riche pendant que Remsen devint simplement furieux. Lorsqu'on l'interrogeait sur cette affaire, Remsen répondait, "Fahlberg est une canaille. Cela me fait vomir d'entendre prononcer mon nom dans la même phrase que le sien."

La saccharine fut commercialisée peu de temps après sa découverte, mais c’est seulement pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque le sucre fut rationné, que son usage commença à se répandre. Sa popularité ne cessa de croître pendant les années 1960 et 1970 parmi les personnes faisant un régime.

Innocuité [modifier]

Depuis son introduction, beaucoup d’inquiétudes circulent quant à l’innocuité de la saccharine.

Lorsque certains interrogèrent Theodore Roosevelt, alors président des États-Unis, sur les problèmes de santé liés à la saccharine, il aurait répondu « Celui qui pense que la saccharine est dangereuse est un idiot ».

Depuis les années 60, plusieurs études suggèrent qu'elle pourrait être cancérogène chez l’animal. Les craintes culminèrent en 1977, après la publication d’une étude indiquant une augmentation des cancers de la vessie chez les rats soumis à de fortes doses de saccharine.

Cette année-là, le Canada interdit la saccharine. La FDA (Food and Drug Administration, l'office états-unien chargé des aliments et médicaments) proposa également de l’interdire, mais comme c’était, à l’époque, le seul édulcorant artificiel disponible aux États-Unis, l’interdiction rencontra une forte opposition de la part du public, spécialement chez les diabétiques.

Par la suite, le congrès américain plaça un moratoire sur l’interdiction, proposant, à la place, l’obligation de faire figurer sur les denrées contenant de la saccharine, une mention comme quoi elle peut être cancérogène.

Depuis, beaucoup d’études ont été réalisées sur la saccharine, certaines montrant une corrélation entre la consommation de saccharine et l’augmentation de certains cancers (spécialement celui de la vessie) et d’autres ne démontrant pas cette corrélation.

Le sérieux des études publiées en 1977 a été critiqué à cause des doses ridiculement élevées qui ont été administrées aux rats sujets du test. Ces doses étaient plusieurs centaines de fois supérieures à celles ingérées normalement par un consommateur.

Aucune étude n’a jamais démontré un risque pour la santé à des doses normales.

En 1991, après 14 ans, la FDA a formellement retiré la proposition d’interdiction de la saccharine, et en 2000, le Congrès américain a abrogé la loi obligeant les produits contenant de la saccharine à porter une mise en garde pour la santé.

 


 

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